Délocalisation du CHU de Guadeloupe : décision pas avant un mois

Le CHU a été en partie détruit par un incendie en novembre.
Le CHU a été en partie détruit par un incendie en novembre. © HELENE VALENZUELA / AFP
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avec AFP , modifié à
La décision de délocaliser totalement ou partiellement l'hôpital, détruit par un incendie, ne sera prise que d'ici quelque semaines. 

La décision de délocaliser totalement ou partiellement le CHU de la Guadeloupe, en partie détruit par un incendie en novembre, ne sera prise qu'à l'issue d'une étude de faisabilité prévue pour durer un mois. L'Agence régionale de Santé (ARS) avait annoncé fin mars le principe de cette délocalisation en deux phases. Valérie Denux, sa directrice générale, a confirmé la première phase du plan, consistant à vider la tour nord et créer un pôle mère-enfant à la Polyclinique de la Guadeloupe.

Délocalisation partielle ou totale. "Il reste en jeu deux possibilités" pour la seconde phase, a indiqué Valérie Denux : une "délocalisation partielle et nettoyage par zone", ou une "délocalisation totale mais pensée, organisée, réfléchie, avec un investissement important" dans des bâtiments provisoires. Ceux-ci seraient construits sur le site de Palais Royal, aux Abymes, et ainsi accolés au nouveau centre gérontologique, déjà utilisé en partie pour des patients du CHU. Ces bâtiments modulaires préfigureraient le centre hospitalier définitif qui doit être prochainement construit, a précisé la responsable de l'ARS.

Le CHU de la Guadeloupe a été en partie détruit le 28 novembre par un incendie a priori d'origine humaine. La ministre de la Santé s'était rapidement rendue sur place. Depuis l'incendie, l'Etat a versé 45 millions d'euros. Le CHU de la Guadeloupe compte plus de 3.000 salariés.