Crues : "procédure accélérée" pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

La crue de la Seine et de ses affluents a touché de nombreuses communes.
La crue de la Seine et de ses affluents a touché de nombreuses communes. © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Intérieur a promis une "procédure accélérée" pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle des communes victimes des crues de la Seine et de ses affluents.

Le gouvernement va réunir la commission de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle "en procédure accélérée", pour les communes affectées par les crues de la Seine et de ses affluents, a promis jeudi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. "Je partage pleinement votre volonté d'assurer pour les victimes une instruction des plus rapides des demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle", a déclaré le ministre à la sénatrice de Seine-et-Marne, Colette Mélot, lors des questions au gouvernement au Sénat.

Un fonds de 39 millions d'euros. "Le gouvernement s'engage à réunir la commission de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle en procédure accélérée avant même le constat de l'intégralité des dégâts", a détaillé Gérard Collomb. Selon lui, 133 communes sont encore concernées par des crues en Seine-et-Marne, "dont une trentaine à des niveaux extrêmement importants". Pour les dégâts d'infrastructures et de voiries, qui pourraient être constatés, Gérard Collomb a précisé que la dotation de solidarité pour événements climatiques et géologiques était abondée cette année à hauteur de "39 millions contre 26 millions l'année dernière" et qu'il permettra "de déléguer au plus vite des crédits aux collectivités locales" affectées.

Quarante-quatre communes reconnues pour de précédentes tempêtes. Le gouvernement a par ailleurs publié jeudi l'arrêté portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle dans 44 communes après le passage de la tempête Eleanor en métropole et de la tempête tropicale Berguitta à la Réunion. En outre, 21 autres communes n'ont pu voir leur demande aboutir mais leurs dossiers seront réexaminés à l'occasion de la prochaine commission interministérielle chargée d'examiner ces demandes, "programmée pour la mi-février", a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle permet aux victimes ayant un contrat d'assurance de dommages (multirisques habitation, entreprise, automobile...) d'être indemnisées pour les dommages matériels dus aux inondations.