Crash de l'AF 447 : les familles attendent toujours la vérité

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le Bureau d’enquêtes et d’analyses présente jeudi son deuxième rapport, qui ne contient pas de révélations déterminantes.

Que s’est-il passé dans la nuit du 31 mai au 1er juin, quelque part au dessus de l’Atlantique, entre le Brésil et l’Europe ? Plus de six mois après le crash du vol AF 447 Rio-Paris, les familles des 228 victimes attendent toujours de connaître les raisons de cet accident. Elles vont être reçues jeudi par les responsables du Bureau d’enquêtes et d’analyses. Le BEA qui n’a que peu de réponses nouvelles à leur apporter.

Le BEA doit présenter, lors de ce rendez-vous, son deuxième rapport. Un document qui ne contient pas le scénario complet de la catastrophe. Il doit simplement apporter des précisions, notamment sur les messages d’alerte qui ont précédé la disparition de l’appareil ou encore sur les autres incidents liés aux sondes Pitot qui ont été répertoriés depuis.

Pour faire avancer l’enquête, les familles des victimes du crash comptent désormais beaucoup sur la troisième phase de recherches sous-marines. Une équipe spécialisée devrait être appelée en renfort début février, équipée de sonars et de robots sous-marins. Les boîtes noires de l'avion, déterminantes pour affirmer avec certitude ce qui a conduit au crash, n'ont pas encore été retrouvées.

"On espère qu’on va avoir des résultats, qu’on va trouver quelque chose, qu’on va savoir un jour ce qu’il s’est passé. Pour nous mais aussi pour améliorer la sécurité aéronautique", a expliqué sur Europe 1 John Clemes, dont le frère fait partie des victimes.

> Enquête sur un autre vol Rio-Paris