Coffee shops : deux gérants mis en examen à Brest

Les deux responsables ont aussi été mis en examen pour "provocation à l'usage de stupéfiants".
Les deux responsables ont aussi été mis en examen pour "provocation à l'usage de stupéfiants". © Flickr Police nationale
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avec AFP , modifié à
Les individus avaient ouverts il y a une dizaine de jours deux "coffee shops", vendant des produits dérivés du cannabis. 

Les responsables de deux "coffee shops" brestois, ouverts il y a une dizaine de jours et vendant des produits dérivés du cannabis, ont été mis en examen mercredi et placés sous contrôle judiciaire, a annoncé le parquet de Brest. "La mise en examen porte sur l'acquisition, la détention, le transport et l'offre de produits stupéfiants, en l'espèce du cannabis", a précisé le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé.

Une peine de prison pouvant aller jusqu'à 10 ans. Les deux responsables ont également été mis en examen pour "provocation à l'usage de stupéfiants", ainsi que pour des infractions à la législation applicable aux médicaments dont "exercice illégal de la profession de pharmacien", "ouverture d'un établissement pharmaceutique sans autorisation" et "distribution d'un médicament sans autorisation". Ils auraient vanté certains de leurs produits pour leurs soi-disant vertus thérapeutiques. Ils encourent une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans.

Boissons, bonbons et chocolats. Parmi les marchandises saisies, des sachets portant l'inscription "infusion", ainsi que la mention "Ne pas fumer". A l'intérieur: des fleurs de cannabis habituellement utilisées pour la confection de "joints", à précisé lors d'une présentation à la presse des produits saisis Gilbert Cadiou, chef de la brigade des stupéfiants du Finistère. Des boissons, bonbons, chocolats et médicaments à base de cannabis ont également été saisis dans les deux magasins. Les boutiques vendant des dérivés du cannabis sont depuis plus d'un mois dans le viseur des autorités qui ont décidé de frapper un grand coup pour stopper leur prolifération due à un "flou juridique".