Le parquet de Paris a annoncé mardi avoir ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire contre X après le mort lors de l'essai clinique au sein du laboratoire Biotrial à Rennes.
"Aléa scientifique ?" En janvier dernier, un volontaire d'essai pharmaceutique était mort. L'objectif est "de déterminer si des fautes de nature pénale ont contribué de manière certaine aux décès et blessures des victimes" ou si les faits s’inscrivent dans "le cadre d’un aléa scientifique".
Une pathologie chez la victime. En janvier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire sur cette affaire. D'après les données recueillies à ce jour, la molécule testée apparaît en cause sans que le mécanisme physiopathologique responsable n'ait été identifié. "La victime décédée était porteuse, bien avant sa participation à l'essai, d'une pathologie vasculaire endocrânienne occulte, susceptible d'expliquer l'issue fatale la concernant, à la différence des autres volontaires de la cohorte", est-il souligné dans le communiqué.
L'essai clinique était mené par le centre de recherche rennais Biotrial, pour le compte du laboratoire portugais Bial.