Le rectorat de l’île de la Réunion a commis une grosse erreur mercredi matin : il a diffusé les sujets du bac général de philosophie mais aussi ceux du bac technologique aux journalistes de l’île. Or les candidats du bac technologique ne passaient leur épreuve que l’après-midi. En conséquence, les candidats de l’île de la Réunion ont planché sur les sujets de secours. Les candidats de la métropole qui planchaient sur les mêmes sujets ont, eux, conservé les sujets initiaux car le risque a été jugé trop faible. Explications sur cette procédure très encadrée.
Quatre sujets pour chaque matière. D’après le ministère de l’Education, contacté par Europe 1, il existe pour chaque matière quatre sujets "qui sont conçus et sélectionnés dans les mêmes conditions". Il y a donc le sujet principal et le sujet de secours mais aussi le sujet principal pour la session de rattrapage en septembre ainsi que son sujet de secours.
Quand survient un bug. Dès lors qu’une erreur dans la distribution ou une fuite est constatée, c’est la Direction générale de l’enseignement scolaire qui prend la décision ou non de déclencher la procédure pour remplacer les sujets principaux par les sujets de secours. En fonction de l’ampleur du bug constaté, l’académie concernée ou plusieurs académies sont priées de prendre les sujets de secours.
Les sujets de secours ne sont pas imprimés. Les sujets de secours ne sont jamais imprimés, cela coûterait beaucoup trop cher. Pour ce qui s’est passé à la Réunion, la procédure a été déclenchée suffisamment tôt pour avoir le temps d’imprimer les nouveaux sujets. Mais si le bug est découvert sur le tard, l’Education nationale n’a d’autre choix que de reporter l’épreuve.