Près de 8.500 personnes ont suivi les conférences du dalaï-lama au Zénith de Strasbourg. 1:50
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Arthur Helmbacher et O.G , modifié à
Depuis quatre jours, le chef spirituel tibétain assure des conférences à Strasbourg devant des salles bondées. Europe 1 y était.
REPORTAGE

Ils sont bouddhistes pratiquants ou simples curieux. Mains jointes devant le visage ou prêts à dégainer leur appareil photo, ils sont près de 8.500 au Zénith de Strasbourg à assister aux conférences que donnent le dalaï-lama, lors de sa visite officielle en France. Europe 1 y était.

"Un peu larguée". Quand il apparaît sur scène, un silence impressionnant envahit la salle. S'ensuivent de longs discours en tibétain et parmi les spectateurs, certains sont un peu désemparés : "Les interventions sont très, très, très longues. Il y a des moments où il faut s'accrocher, on a besoin de plus de concret", avoue un curieux. "Je suis un peu larguée", s'amuse une visiteuse. Un sentiment d'autant plus présent que même ceux qui souhaitaient suivre les conférences traduites en plusieurs langues de chez eux ne peuvent plus le faire : Youtube a supprimé samedi la chaîne officielle des rencontres du dalaï-lama.

En mode étudiant. D'autres, plus avertis, sont concentrés, comme Océane, qui étudie dans un centre d'études bouddhistes. Assise près de la scène en tailleur sur son coussin, elle profite du temps où le dalaï-lama délivre ses enseignements en tibétain pour "méditer". Papier et crayon en main, en mode étudiante, elle reste concentrée : "Quand la traduction en français arrive, ça s'assimile davantage à un cours", sourit-elle.

Sur scène, Matthieu Ricard, le célèbre moine bouddhiste français, lui aussi crayon et papier en main, assure les traductions. Dans un Zénith bondé, la chaleur se fait sentir et le dalaï-lama continue d'enseigner, avec sa désormais célèbre serviette qu'il pose sur la tête lorsqu'il a trop chaud.