Attentats de janvier 2015 : garde à vue levée dans l'enquête sur les armes

L'homme de 38 ans avait été interpellé dans le cadre d'une commission rogatoire du juge.
L'homme de 38 ans avait été interpellé dans le cadre d'une commission rogatoire du juge. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP , modifié à
La garde à vue d'un homme de 38 ans, interpellé dans le cadre de l'enquête sur la fourniture d'armes à Amedy Coulibaly, a été levée, sans poursuites à ce stade.

La garde à vue de l'homme arrêté mardi dans l'enquête sur la fourniture des armes utilisées par Amedy Coulibaly, lors de l'attentat contre l'Hyper Cacher à Paris en janvier 2015, a été levée vendredi, sans poursuites à ce stade, a-t-on appris de source judiciaire.

Un autre homme mis en examen en mars. Cet homme, né en 1980, avait été interpellé dans le cadre d'une commission rogatoire du juge qui enquête sur les attentats parisiens de janvier 2015. Amedy Coulibaly avait tué une policière municipale à Montrouge (région parisienne) le 8 janvier, au lendemain de l'attentat contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi (12 morts), puis abattu quatre personnes dans le supermarché Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier.

Six personnes avaient été placées en garde à vue en mars dans ce même volet de la fourniture des armes. Cinq d'entre elles avaient été remises en liberté sans poursuites et un homme écroué après sa mise en examen le 23 mars pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Quinze personnes poursuivies au total. Au total, quinze hommes sont poursuivis dans cette enquête, soupçonnés à des degrés divers d'avoir apporté une aide logistique à Amedy Coulibaly. Trois ans après ces attaques, les premières d'une vague d'attentats djihadistes sans précédent en France qui a fait 246 morts en trois ans, les investigations n'ont en revanche pas établi où et comment les frères Kouachi, auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo, se sont procuré leur arsenal.