Attentats de janvier 2015 à Paris : six personnes en garde à vue dans l'enquête sur les armes

Amédy Coulibaly, qui avait tué une policière municipale à Montrouge, avait ensuite abattu 4 personnes à l'épicerie juive Hyper cacher.
Amédy Coulibaly, qui avait tué une policière municipale à Montrouge, avait ensuite abattu 4 personnes à l'épicerie juive Hyper cacher. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Six personnes ont été interpellées mardi, dans le Nord et dans le Val-de-Marne, soupçonnées d'avoir fourni une aide logistique à Amédy Coulibaly. 

Six personnes ont été placées en garde à vue dans l'enquête sur la fourniture des armes utilisées par le tueur de l'Hyper Cacher Amédy Coulibaly à Paris en janvier 2015, a appris mardi l'AFP de sources concordantes. Quatre personnes ont été interpellées mardi matin dans le Nord et deux autres dans le Val-de-Marne, dans le cadre d'une commission rogatoire du juge qui enquête sur les attentats parisiens de janvier 2015, selon ces sources judiciaire et proche du dossier.

En lien avec des suspects déjà mis en cause. "Ces gardes à vue visent à préciser le rôle qu'ils auraient pu jouer dans la fourniture des armes à Amédy Coulibaly", qui avait tué une policière municipale à Montrouge, le 8 janvier, au lendemain de l'attentat de Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi, puis abattu 4 personnes à l'épicerie juive Hyper cacher, porte de Vincennes, le 9 janvier. Les gardes à vue des six personnes peuvent durer jusqu'à 96 heures. Parmi ces personnes interpellées, certaines ont été en lien avec des suspects déjà mis en cause dans l'enquête, selon une source proche du dossier. 

14 personnes poursuivies.Quatorze hommes sont poursuivis dans cette enquête, soupçonnés à des degrés divers d'avoir apporté une aide logistique à Amédy Coulibaly, mais tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste. Début janvier, treize d'entre eux étaient en détention provisoire, selon une source proche du dossier. La dernière mise en examen, pour "association de malfaiteurs terroriste" et "détention d'arme en relation avec une entreprise terroriste", remonte au 24 octobre, selon une source judiciaire. Trois ans après ces attaques, les investigations n'ont toujours pas établi où et comment les Kouachi se sont procurés leur arsenal.