Attentat de la rue des Rosiers : l'extradition des suspects réclamée par des associations de victimes

L'attaque avait fait 6 morts dans un restaurant juif à Paris en 1982.
L'attaque avait fait 6 morts dans un restaurant juif à Paris en 1982. © AFP
  • Copié
avec AFP
A la veille du 35ème anniversaire de l'attaque, "les victimes restent dans l'attente d'un procès".

Des associations ont demandé mardi aux autorités françaises de se mobiliser pour obtenir l'extradition des suspects de l'attentat de la rue des Rosiers, à la veille du 35e anniversaire de cette attaque qui avait fait 6 morts dans un restaurant juif à Paris en 1982.

Quatre mandats d'arrêt. En 2015, le juge antiterroriste Marc Trévidic avait délivré quatre mandats d'arrêt contre l'organisateur présumé de l'attentat et trois membres possibles du commando qui avait mené cet assaut dans le quartier juif historique de la capitale, le 9 août 1982.

"Ces demandes n'ont pas été satisfaites. 35 ans après les faits, les victimes restent donc dans l'attente d'un procès", regrettent dans un communiqué le Conseil représentatifs des institutions juives de France (Crif) et l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT).

Demande d'extradition rejetée.La justice jordanienne a rejeté la demande d'extradition de ses deux ressortissants d'origine palestinienne, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias "Amjad Atta", présenté comme le cerveau de cette attaque, et Nizar Tawfiq Mussa Hamada, membre présumé du commando. La justice française recherche aussi Mahmoud Khader Abed Adra, alias "Hicham Harb" qui vit aujourd'hui en Cisjordanie et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias "Souhail Othman" qui vit en Norvège.

Les deux associations "appellent les autorités françaises à tout mettre en oeuvre auprès de leurs homologues norvégiens, jordaniens et palestiniens pour que les suspects soient entendus en France par le juge en charge du dossier et que la justice puisse travailler en toute indépendance et en-dehors de toute considération politique".