Attentat de la rue Copernic : 37 ans après, fin des investigations

© AFP
  • Copié
avec AFP
Cet attentat à la bombe avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés devant une synagogue parisienne, le 3 octobre 1980. 

Les juges d'instruction ont terminé leurs investigations dans l'enquête sur l'attentat à la bombe qui avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés, le 3 octobre 1980, devant la synagogue parisienne de la rue Copernic.

Le seul suspect, Hassan Diab, 63 ans, a été extradé du Canada en novembre 2014 et mis en examen. Placé en détention provisoire, il clame son innocence et est au coeur d'une bataille judiciaire entre le parquet et les juges qui ont ordonné à plusieurs reprises sa remise en liberté, estimant qu'il existait "des éléments concordants" tendant à établir qu'il se trouvait à Beyrouth au moment de l'attentat.

Un attentat non revendiqué. L'enquête des juges d'instruction, l'une des plus anciennes encore en cours à Paris, a attribué l'attentat, non revendiqué, au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe né d'une scission du FPLP. Les renseignements français avaient identifié Hassan Diab comme celui qui avait confectionné l'engin explosif, caché sur une moto.

Extradé en novembre 2014 du Canada, où il était devenu professeur universitaire en sociologie, Hassan Diab, né au Liban, avait été mis en examen et placé en détention provisoire.  Depuis, il clame son innocence et est au coeur d'une bataille judiciaire entre le parquet de Paris et les juges. 

Décision sur un éventuel procès dans les prochaines semaines. Ces derniers ont ordonné à quatre reprises sa remise en liberté, avec assignation à résidence et port d'un bracelet électronique, estimant qu'il existait "des éléments concordants" tendant à établir qu'il ne pouvait se trouver à Paris au moment de l'attentat. A chaque fois, le parquet de Paris a fait immédiatement appel et la cour d'appel a décidé de prolonger la détention d'Hassan Diab.

La clôture de l'enquête ouvre un délai de 40 jours durant lequel les parties peuvent faire de nouvelles demandes d'actes, avant les réquisitions du parquet et la décision finale des juges d'instruction sur un éventuel procès.