Attaques de l'Aude : un blessé lors de la première attaque est sorti du coma

Selon le maire de la commune où réside la famille du jeune homme de 26 ans, celui-ci est sorti du coma lundi.
Selon le maire de la commune où réside la famille du jeune homme de 26 ans, celui-ci est sorti du coma lundi. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP , modifié à
L'homme de nationalité portugaise, gravement blessé par une balle dans la tête à Carcassonne le 23 mars dernier, est sorti du coma, a indiqué mercredi le maire de la ville où réside sa famille. 

L'homme, un Portugais, gravement blessé le 23 mars à Carcassonne par une balle dans la tête tirée par Radouane Lakdim au début de son équipée meurtrière djihadiste, est sorti du coma, a indiqué mercredi le maire de Villemoustaussou où réside la famille de la victime.

Selon l'édile de cette commune située au nord de Carcassonne, Christian Raynaud, le jeune homme de 26 ans est sorti du coma lundi. "J'ai eu son père au téléphone (lundi), il m'a annoncé que son fils avait ouvert les yeux", a déclaré le maire. "Il a reconnu ses parents, mais il ne sait pas ce qu'il s'est passé".

Le passager de la voiture a été tué. Le jeune homme avait été plongé dans le coma artificiel. Il est toujours hospitalisé à Perpignan et en attente d'une opération d'extraction de la balle, selon le maire. Il était au volant d'un véhicule stationné sur un terrain boisé, à Carcassonne, avec un passager à ses côtés, quand Radouane Lakdim a tiré dans leur direction. Le passager, Jean Mazières, un viticulteur à la retraite, avait été tué dans cette première attaque. Radouane Lakdim avait ensuite volé le véhicule et pris la direction de Trèbes.

Périple meurtrier. Dans le Super U de la commune, il avait tué un employé, Christian Medves, chef boucher, père de deux filles, ainsi qu'un client, Hervé Sosna, maçon à la retraite, après avoir crié "Allah Akbar". Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame s'était ensuite substitué à une otage, employée du magasin, avant d'être mortellement blessé par le terroriste. Celui-ci a été abattu lors de l'assaut du GIGN. Un hommage national a été rendu le 28 mars à Paris au colonel Beltrame, qui incarne selon le président Emmanuel Macron "l'esprit français de résistance". Un hommage aux victimes a également été rendu le lendemain à Trèbes, en présence notamment du Premier ministre, Édouard Philippe.