Attaque de militaires au Louvre : "visiblement" une "attaque à caractère terroriste"

Le Premier ministre a salué le sang-froid des militaires attaqués au Louvre vendredi
Le Premier ministre a salué le sang-froid des militaires attaqués au Louvre vendredi © Thomas SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre affirme qu'il s'agit "visiblement" d'une "attaque à caractère terroriste" face à laquelle les militaires ont fait preuve de "sang-froid".

L'agression vendredi matin de militaires de l'opération Sentinelle au Carroussel du Louvre à Paris est "visiblement" une "tentative d'attaque à caractère terroriste", a affirmé le Premier ministre Bernard Cazeneuve, en saluant le "sang-froid" des militaires qui ont grièvement blessé leur agresseur.

Des informations prudentes. "Un fonctionnaire qui était en charge de la sécurité a été agressé, visiblement dans le cadre d'une tentative d'attaque à caractère terroriste. Il faut être prudent, mais j'ai cette information", a déclaré le chef du gouvernement en déplacement à Bayeux, en exprimant sa "reconnaissance" et sa "gratitude" aux forces de sécurité.

"Beaucoup de sang-froid". "On ne dira jamais assez à quel point les militaires, les représentants des forces de sécurité, de renseignement, les préfets, agissent quotidiennement en donnant le meilleur d'eux-mêmes dans un contexte de tension forte, pour faire en sorte que les attentats ne se produisent pas et que la protection de nos concitoyens soit assurée", a-t-il affirmé, en interrompant son discours officiel à la tribune. "Et là, selon les informations qui me parviennent, c'est avec beaucoup de sang-froid que ceux qui étaient en charge de la sécurité ont assumé leur action", a salué Bernard Cazeneuve.

Une attaque à caractère terroriste. L'homme qui a agressé des militaires de l'opération Sentinelle au Carrousel du Louvre à Paris était armé d'au moins une machette et "s'est précipité sur les policiers et les militaires" en faction en proférant des menaces et criant "Allah Akbar", a affirmé le préfet de police de Paris. "Je pense qu'il s'agit d'une attaque d'une personne qui avait une volonté d'agresser évidemment, qui était directement menaçante et qui proférait des propos laissant penser qu'elle souhaitait le faire dans un cadre terroriste", a ajouté Michel Cadot.