Attaque à Marseille : la force Sentinelle toujours présente dans les gares

L'assaillant à Marseille a été abattu par des soldats de la force Sentinelle.
L'assaillant à Marseille a été abattu par des soldats de la force Sentinelle. © IAN LANGSDON / POOL / AFP
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avec AFP
"Sentinelle sera déployé de façon beaucoup plus mobile et inattendue", a déclaré la ministre des Armées au lendemain de l'attaque à Marseille. 

La ministre des Armées Florence Parly a déclaré lundi, au lendemain de l'attaque de Marseille, que des soldats seraient "toujours" maintenus dans les gares, même si l'opération Sentinelle de protection du territoire est en train d'évoluer. "Bien entendu, il y aura toujours un dispositif Sentinelle dans une gare, dans un certain nombre de lieux", a-t-elle dit lors d'une visite auprès de soldats Sentinelle déployés à la gare Montparnasse à Paris.

Jusqu'à 10.000 militaires mobilisés. "Par ailleurs, en fonction de la planification que nous ferons avec les préfets, Sentinelle sera déployé de façon beaucoup plus mobile et inattendue", a-t-elle ajouté. En cours d'ajustement, l'opération Sentinelle - 7.000 militaires susceptibles d'être portés à 10.000 en fonction de la menace - doit gagner en souplesse. Les militaires qui ont abattu dimanche l'agresseur de la gare Saint-Charles à Marseille ont fait preuve de cette "hypermobilité", a-t-elle estimé, même si leur présence pouvait être attendue dans une gare.

Deux jeunes femmes ont été tuées sur le parvis de la gare Saint-Charles, dans une attaque revendiquée quelques heures plus tard par l'organisation État islamique. L'assaillant, un étranger en situation irrégulière qui se présentait comme Tunisien, a porté plusieurs coups de couteau à la première victime, puis à la deuxième, avec une lame de 20 cm, avant de se ruer sur une patrouille Sentinelle, qui l'a abattu.