Assaut de Saint-Denis : cinq sinistrés vont être relogés à titre provisoire

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Les autorités ont recensé 44 ménages qui n'ont pu regagner leur logement depuis l'opération du Raid (image d'illustration). © Ministère de l'Intérieur / DICOM / F. PELLIER
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avec AFP , modifié à
Ces cinq personnes ont reçu des "propositions d'hébergement" à l'issue d'une réunion entre la préfecture et des représentants de l'association des anciens résidents. 

Cinq sinistrés de l'immeuble de Saint-Denis détruit lors de l'assaut antiterroriste contre deux djihadistes du 13 novembre ont obtenu d'être réintégrés dans le dispositif d'hébergement d'urgence.

Un sinistré dormait dans une voiture depuis deux mois. Ces cinq personnes, qui occupaient un gymnase proche de l'Elysée après avoir dormi dans des tentes dans la nuit de vendredi samedi au pied de leur ancien logement pour protester contre la situation, ont reçu des "propositions d'hébergement" à l'issue d'une réunion entre la préfecture et des représentants de l'association des anciens résidents. Parmi eux, Messaoudi Laïd, 62 ans, qui dormait dans une voiture depuis deux mois, ou Mohammad Al Gazar, 30 ans, qui était hébergé chez des amis.

Pas toujours relogés à Saint-Denis. "Nous leur avons expliqué que comme ils n'avaient pas de ressources, ils ne pouvaient pas être logés de manière pérenne mais qu'ils seraient accompagnés car l'objectif ce n'est pas qu'ils restent éternellement dans des hôtels", a indiqué Fadela Benrabia, la préfète déléguée à l'Egalité des chances en Seine-Saint-Denis. Pour autant, les hébergements qui leur seront proposés ne seront "pas forcément sur le territoire de Saint-Denis ou de Plaine Commune", a-t-elle ajouté.