Apéro d’été : comment éviter la surconsommation d’alcool ?

Les beaux jours sont souvent synonymes d'apéros. Mais gare aux abus ! 7:42
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L'apéro est un rendez-vous incontournable de l'été, et pourtant il n’est pas sans danger pour la santé. Le docteur Gérald Kierzek livre sur Europe 1 ses conseils pour éviter les abus.
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Les beaux jours sont souvent synonymes de grillades, planchas et autres amuse-bouche, généralement dégustés entre amis autour du traditionnel verre de rosé. Pourtant, il existe des risques à consommer chaque jour de l’alcool, même avec modération.

Surveiller les unités d'alcool. "Oui, l’apéro c’est un monument de l’été […] Mais on peut boire mieux, et connaître ses limites", avertit le docteur Kierzek lundi dans le Grand direct de la Santé. Dans un ballon de vin, servi dans un bar, la quantité d’alcool est de 10 cl, soit l’équivalent d’un verre de Porto de 6 cl, d’une coupe de champagne ou encore d’un demi de bière. "Quand on dit qu’il ne faut pas, chez les femmes, dépasser deux unités d’alcool par jour, […] ça veut dire deux verres. Chez les hommes, on considère que c’est un peu plus", explique le praticien.

Un vrai risque de dépendance. "Si vous faites tout l’été avec trois à quatre unités par jour, ça va faire une grosse quantité d’alcool. Et le problème, c’est qu’à la rentrée vous allez peut-être être un peu dépendant", prévient le Dr Kierzek.

Quelle solution pour éviter de glisser subrepticement vers l’alcoolo-dépendance ? "Garder le côté festif de l'apéro et pas ce côté habitude", explique le médecin qui invite également à contrôler sa consommation. "On va essayer de diminuer un peu la quantité dans le verre." "Il nous est tous arrivé de prendre un verre de vin en se disant, 'j’ai soif' ! C’est la pire des bêtises !", souligne de son côté le docteur Martine Perez. "Commencez par vous désaltérer avec un verre d’eau d’abord, et ensuite vous consommerez moins d’alcool."

Garder la forme. Enfin, surveiller sa consommation d'alcool, c'est aussi surveiller sa ligne. Les boissons sans alcool, à base de fruits pressés tel que le jus de tomate, sont généralement beaucoup moins riches que le vin, la bière ou un verre de mojito. "Ça ne sert à rien de se serrer la ceinture pendant des semaines pour rentrer dans son maillot de bain, et ensuite aller se gaver d’alcool. Je vous rappelle que l’alcool est extrêmement calorique", conclut Gérald Kierzek.