APB : 70% des bacheliers connaissaient mi-juillet leur affectation post-bac

© FRANK PERRY / AFP
  • Copié
G.S. avec AFP , modifié à
Le taux de satisfaction immédiate, qui mesure le taux de candidats ayant obtenu leur premier vœu, est de 56,4%.

Près de 70% des jeunes inscrits sur la plateforme Admission post-bac (APB) avaient accepté, mi-juillet, les propositions émises par le portail pour leurs études supérieures. Un peu plus de 56% ont obtenu leur voeu n°1, a indiqué mercredi le ministère de l'Education.

+4% d'acceptation de la part des lycéens. Pour cette session 2016, 761.659 jeunes, lycéens en terminale ou étudiants en réorientation, s'étaient inscrits sur APB, un nombre en hausse de 3% par rapport à 2015. A la mi-juillet, fin de la troisième phase d'APB, 522.487 candidats avaient accepté la proposition émise par APB en fonction des choix formulés, soit 68,6%, a précisé le ministère. Le nombre de propositions acceptées est ainsi en hausse de 4% par rapport à 2015 (pour une hausse de seulement 3% du nombre des candidats).

Pour les 30% restants, trois cas de figure : ceux qui ont reçu une proposition mais ne l'avaient toujours pas acceptée à l'échéance du 19 juillet, ceux qui n'ont eu aucune proposition et ceux qui n'ont pas eu leur bac. Pour les premiers, des relances individuelles seront adressées jusqu'à vendredi, a indiqué le ministère. Les deuxièmes (62.328 personnes), entrent dans le cadre de la procédure complémentaire et peuvent émettre de nouveaux voeux jusqu'au 9 septembre, afin de recevoir une proposition. Le taux de satisfaction immédiate, qui mesure le taux de candidats ayant obtenu leur premier voeu, était de 56,4%.

Des tirages au sort en psychologie et Staps. Pour les seuls voeux de licence (études à l'université), le nombre de candidats de terminale n'ayant pas obtenu leur premier voeu, dans leur région, a été ramené à 2.327, contre plus de 7.000 en 2015, s'est félicité le ministère. "Les améliorations apportées au système ont permis qu'aucun tirage au sort ne soit cette année effectué pour les licences de droit et de première année en médecine (Paces)", ajoute la rue de Grenelle. Droit et Paces sont deux des quatre filières dites sous tension, ce qui signifie qu'elles sont demandées par un très grand nombre de candidats.

Psychologie et Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), les deux autres filières sous tension, ont en revanche dû mettre en place un tirage au sort : la fac de psychologie à Bordeaux et plusieurs facultés de Staps. Staps reste ainsi la principale filière touchée par le tirage au sort : elle propose quelque 20.000 places (augmentation de 4.000 par rapport à l'année précédente) pour 29.000 demandes. Le code de l'éducation interdit la sélection à l'entrée à l'université pour les filières dites "libres", c'est-à-dire "non sélectives".