Animaux : sous pression de l'ONG PETA, The Kooples renonce à la fourrure

La marque de prêt-à-porter était visée par une campagne de l'association de défense des animaux PETA.
La marque de prêt-à-porter était visée par une campagne de l'association de défense des animaux PETA. © PIERRE VERDY / AFP
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avec AFP , modifié à
À partir de la collection été 2017, la marque française ne proposera plus de produit utilisant de la fourrure animale.

La marque française de prêt-à-porter The Kooples, visée par une campagne de l'association de défense des animaux PETA, a annoncé jeudi qu'elle renonçait à utiliser de la fourrure dans ses collections à venir.

PETA "nous a aidés à comprendre le traitement cruel infligé aux animaux". "Nous avons décidé d'arrêter la fourrure à partir de la collection été 2017. L'hiver 2016 sera donc notre dernière collection avec l'utilisation de la fourrure animale", a indiqué dans un email Nicolas Dreyfus, directeur général de The Kooples. "Nous sommes extrêmement préoccupés par la souffrance des animaux", indique aussi le responsable de The Kooples, cité dans un communiqué de PETA qui l'a rencontré. "Nous avions déjà pris (en février) la décision d'arrêter l'utilisation de l'angora dans toutes nos collections, grâce au savoir de PETA, qui nous a aidés à comprendre le traitement cruel infligé aux animaux", ajoute-t-il. Des vidéos diffusées par l'association montrent des animaux d'élevage blessés, confinés dans des cages exiguës.

Après une pétition et des manifestations. La marque branchée avait auparavant eu droit à une pétition et des manifestations devant ses magasins. Le chanteur britannique Pete Doherty, qui avait collaboré avec l'enseigne, avait lancé en mars un appel à ses dirigeants. "Plus rien ne me choque tellement, mais les révélations en vidéo de PETA tournées en caméra cachée dans des élevages à fourrure, m'ont bouleversé", leur écrivait le rocker. "En renonçant à la fourrure, The Kooples a pris une décision juste. Les consommateurs d'aujourd'hui ne veulent pas d'une industrie qui confine les animaux, les frappe violemment et leur arrache la peau", dit Isabelle Goetz, de PETA France.