Disparus d'Orvault : la carte vitale de la fille retrouvée à Dirinon près de Brest

Charlotte Troadec, ses parents et son frère n'ont plus donné signe de vie depuis plus de dix jours.
Charlotte Troadec, ses parents et son frère n'ont plus donné signe de vie depuis plus de dix jours. © AFP
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avec service Police-Justice , modifié à
La carte vitale de Charlotte Troadec, disparue depuis plus de dix jours tout comme ses parents et son frère, a été retrouvée dans un pantalon à Dirinon près de Brest, selon les informations recueillies par Europe 1.

Un pantalon avec dans une poche la carte vitale de Charlotte Troadec a été retrouvé mercredi matin par une joggeuse à Dirinon, dans le Finistère, près de Brest, a appris Europe 1, confirmant une information du Parisien.

Un important dispositif. La cellule d'identification criminelle de la gendarmerie du Finistère est sur place pour procéder à un gel des lieux. Les gendarmes du Finistère sont appuyés par des enquêteurs de l'antenne de police judiciaire de Nantes, en charge de l'enquête, ainsi que par une équipe cynophile de Feneu, dans le Maine-et-Loire, et par 40 gendarmes de l'École de Chateaulin pour ratisser la zone. La circulation a été coupée par des véhicules de gendarmerie sur plusieurs routes de campagne autour de champs et de bois, dans une zone survolée par un hélicoptère de la sécurité civile

Disparus depuis 13 jours. La famille Troadec, dont les parents sont originaires de Dirinon et qui habite Orvault près de Nantes, a mystérieusement disparu depuis 13 jours. Lundi, la justice a ouvert une information judiciaire pour "homicides volontaires, enlèvements et séquestrations". Dans la maison de la famille à Orvault, les enquêteurs ont retrouvé des traces de sang correspondant aux ADN des deux parents et du fils, Sébastien, mais pas de Charlotte. 

Nouvelles recherches à Nantes. Mercredi, les investigations se poursuivaient aussi à Orvault, dans la maison de la famille disparue, sous l'égide de deux juges d'instruction de Nantes. Cette nouvelle opération de recherches, à l'aide de "moyens techniques de police technique et scientifique très sophistiqués", selon le procureur de Nantes, a commencé en début de matinée et était toujours en cours dans l'après-midi.