Affaire Tarnac : le parquet renonce à faire appel de la relaxe de Julien Coupat et Yildune Lévy

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Poursuivis pour association de malfaiteurs et dégradation d'une ligne SNCF, Julien Coupat et son ex-compagne Yildune Lévy ont été relaxés début avril. 

Le parquet renonce à faire appel du jugement rendu par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire Tarnac, nous indique lundi une source judiciaire. Le 12 avril, la justice avait prononcé la relaxe de Julien Coupat et son ex-compagne Yildune Lévy, poursuivis pour le sabotage d'une ligne SNCF et association de malfaiteurs.

"Le parquet de Paris a pris la décision de ne pas interjeter appel du jugement rendu par la 14e chambre du tribunal correctionnel dans le dossier dit de Tarnac", a annoncé un peu plus tard le parquet à l'issue du délai de dix jours instauré par la loi pour contester un jugement pénal. 

Initialement poursuivis pour terrorisme avant d'être jugés pour des délits de droit commun, Julien Coupat et Yildune Lévy n'ont au final été reconnus coupables que d'avoir refusé un prélèvement biologique lors de leur première garde à vue mais ont été dispensés de peine.

7 des 8 prévenus ont été relaxés. Au total, le tribunal a prononcé des relaxes pour la quasi-totalité des huit prévenus, à l'exception de Christophe Becker. Ce dernier a été condamné notamment pour recel de vols, tentative de falsification de documents administratifs à 4 mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende avec sursis pour son refus de prélèvement d'empreintes et biologique.

Cette décision marque la fin officielle de l’affaire Tarnac, lancée en novembre 2008 avec le sabotage d’une ligne SNCF à Dhuisy en Seine-et-Marne.