Mort d'Arthur Noyer : Nordahl Lelandais transporté là où des restes du caporal avaient été retrouvés

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Nordahl Lelandais a été emmené au Cruet, en Savoie, jeudi. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP , modifié à
Entendu jeudi sur la disparition d'Arthur Noyer, Nordahl Lelandais a été amené dans la foulée sur les lieux où ont été retrouvés les ossements du caporal de 23 ans. 

Nordahl Lelandais, entendu jeudi après-midi sur la mort d'Arthur Noyer, militaire qu'il est soupçonné d'avoir assassiné en avril 2017, a été transporté par les enquêteurs sur le lieu où les ossements de la victime avaient été découverts en Savoie. L'ancien maître-chien dans l'armée, âgé de 35 ans, déjà mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys en Isère, avait été extrait dans la matinée de l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, au sein de l'hôpital psychiatrique du Vinatier, à Bron, où il est détenu.

Entendu et amené sur les lieux. Rien n'a filtré des éventuelles déclarations du suspect, ni des raisons de son transport sur les lieux de la découverte des restes de la victime. Arrivé à la mi-journée au palais de justice de Chambéry, Nordahl Lelandais en est ressorti environ trois heures plus tard quand, vers 15 heures, un convoi s'est mis en route. La juge d'instruction et des enquêteurs ont pris place dans des fourgons de la gendarmerie, ainsi que le suspect et son avocat, Me Alain Jakubowicz, qui n'a pas souhaité s'exprimer. Ils se sont rendus à Cruet, petite commune de Savoie située au pied du massif des Bauges et proche de Montmélian, à une vingtaine de kilomètres de Chambéry, a constaté une correspondante de l'AFP.

Il reconnaît l'avoir pris en stop. C'est là que les autorités judiciaires avaient dit avoir retrouvé les restes du crâne du caporal Noyer, trouvés sur un chemin par un promeneur en septembre et identifiés par la suite. Cette découverte avait conduit en décembre à la mise en examen du suspect, qui se fonde notamment sur des expertises téléphoniques, son appareil ayant borné aux mêmes endroits et aux mêmes moments que celui de la victime. D'autres ossements ont depuis été retrouvés sur les lieux. Le 5 février, Nordahl Lelandais avait déjà été longuement entendu sur ce dossier dans lequel il est mis en examen depuis décembre. Il avait alors reconnu avoir pris en stop le jeune militaire de 23 ans le soir des faits, sans avouer l'avoir tué.