Une manifestation d'agriculteurs en colère, le 27 janvier dernier dans l'ouest de la France. Image d'illustration.
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MANIFESTATION - Cédric Vigneron, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de Charente-Maritime, a réclamé sur Europe 1 des allègements de charges.

La ville de Saintes, en Charente-Maritime, est devenue lundi l'épicentre de la colère des agriculteurs, qui l'ont entièrement bloquée. Une demi-douzaine de ronds-points stratégiques donnant accès à la commune par l'ouest, le sud et l'est ont été fermés, obligeant les autorités à mettre en place des déviations. "On a 120 tracteurs sur le site et 300 agriculteurs", a indiqué Cédric Vigneron, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs du 17, au micro d'Europe 1. 

"Qu'ils allègent nos charges". "C'est le secteur où on pouvait mobiliser le plus de monde", a justifié l'agriculteur présent sur place, qui espère ainsi pouvoir "mettre la pression sur le gouvernement". Les manifestants ont pu rencontrer "quatre parlementaires [locaux] sur huit" à la mi-journée, attendant toujours la visite de leurs élus de gauche. Alors que les prix pratiqués par les grandes surfaces, jugés trop bas, sont dans le viseur, Cédric Vigneron a également rappelé les attentes des agriculteurs vis-à-vis du gouvernement. "Il faudrait qu'ils allègent nos charges et diminuent nos contraintes écologiques et environnementales."