La mairie de Nantes a investi entre 30 et 40.000 euros pour acheter la caméra espion. 1:23
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François Coulon et O.G , modifié à
Avec l'achat d'une caméra espion, la mairie a donné un important coup de pouce matériel à la police dans une enquête sur un trafic de drogue.

Près de cinq mois d'enquête et 80 policiers mobilisés. La police nantaise a réalisé un gros coup de filet cette semaine avec la saisie de près de plus de 180.000 euros chez un trafiquant de drogue présumé. Une enquête rendue possible par un important coup de main logistique de la mairie.

"Nous n'avions pas le budget". "Cette année, la priorité était donnée à la protection de nos fonctionnaires et aux équipements de protection", détaille le commissaire Jean-Christophe Bertrand. Pas les moyens donc, de s'acheter une caméra espion qui a servi à la saisie de drogue et d'argent. Du coup, la ville de Nantes a sorti le porte-monnaie et prête la caméra aux policiers. L'objet technologique haut de gamme était caché pendant cinq mois sur une place, plaque tournante du trafic. Un sacré coup de pouce en effet, évitant aux enquêteurs de mobiliser leurs équipes pendant des heures ou d'être repérés.

Entre 30 et 40.000 euros. Le but pour la mairie est aussi d'orienter le travail des policiers, aller "sur des secteurs qu'on a choisi ensemble", explique Gilles Nicolas, adjoint à la Tranquillité. Selon l'élu, l'achat d'une caméra qui coûte entre 30 et 40.000 euros se justifiait puisqu'il s'agit de remédier aux problèmes de secteurs, "où les habitants souffrent particulièrement". 

D'ailleurs la caméra va immédiatement reprendre du service dans un autre secteur "prioritaire", selon la mairie.