A Calais, 600 manifestants défilent contre la présence des migrants

Calais jungle, AFP
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Quelque 600 manifestants du collectif "Calaisiens en colère" ont défilé samedi à Calais afin de protester contre les 6.000 migrants du camp de la "Jungle".

Quelque 600 manifestants réunis à l'appel du collectif "Calaisiens en colère" ont défilé samedi après-midi à Calais afin de protester contre la présence des 6.000 migrants du camp de la "Jungle", a-t-on appris auprès de la préfecture du Pas-de-Calais.

Protestation contre "l'immigration clandestine". Un précédent rassemblement des "Calaisiens en colère" sur une plage de Calais, le 4 octobre, avait réuni entre 300 et 500 personnes. "Calais doit être un exemple de protestation contre l'immigration clandestine au niveau national", a déclaré Sarah Guerlach, l'une des représentantes du collectif et riveraine du camp de la "Jungle". Parti à 14H45 du port de Calais, le cortège, d'où émergeaient de nombreux drapeaux tricolores et des pancartes "Calais en détresse, que nous cache l'Etat?", a avancé au rythme des slogans "Stop à l'immigration clandestine" et "Soutien aux forces de l'ordre, aux pompiers et aux agents hospitaliers".

La Marseillaise chantée par les manifestants. Des slogans "Bouchart démission" ont également été scandés, en référence à la maire (Les Républicains) de Calais qui, comme pour le 4 octobre, avait pourtant pris un arrêt d'interdiction de la manifestation. En début de rassemblement, un homme a pris la parole afin d'appeler les manifestants à ne pas céder aux éventuelles "provocations" de migrants ou de militants altermondialistes No Border sur le parcours. Les manifestants ont chanté la Marseillaise devant la sous-préfecture de Calais, après être passés devant la mairie. Ils se sont ensuite dispersés vers 16H00, sans qu'aucun incident n'ait été constaté. Le collectif "Calaisiens en colère", organisateur de la manifestation, ne se revendique d'aucune formation politique.

Sa présidente avait néanmoins rencontré la présidente du Front national, Marine Le Pen, lors de sa visite à Calais le 2 octobre.