Poursuite entre un parapente et un Mirage2000

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avec AFP

Un Mirage 2000 de l'armée de l'air et un hélicoptère ont pris en chasse vendredi un parapente qui s'était aventuré un peu trop près de la centrale nucléaire de Saint-Alban en Isère. Les gendarmes de la brigade motocycliste qui ont repéré le parapentiste à proximité de la centrale ont déclenché l'alerte, entraînant le décollage immédiat de l'avion et de l'hélicoptère qui ont intercepté le parapente à moteur.

"Celui-ci entrait dans la zone d'interdiction temporaire correspondant à un rayon de 5 000 mètres autour de la centrale et à un survol à moins de 1 000 mètres d'altitude", précise la préfecture de l'Isère. Le pilote, qui ne s'est pas approché à moins de 1.500 mètres de la centrale, a été interpellé peu après à l'aéroport de Reventin-Vaugris d'où il avait décollé pour être auditionné par la brigade de gendarmerie de Vienne. "Le pilote du parapente en infraction, qui ne se revendique d'aucune mouvance antinucléaire, a déclaré ne pas s'être rendu compte qu'il pénétrait dans une zone interdite de vol", précise encore la préfecture.

Un parapente aux couleurs de Greenpeace avait pénétré mercredi dans l'enceinte de la centrale du Bugey (Ain) pour déposer un fumigène sur un réacteur avant d'atterrir sur le sol de la centrale. L'association écologiste voulait ainsi alerter l'opinion sur la vulnérabilité en France des sites nucléaires soumis au risque aérien.