Dans quelques semaines sera lancée la Conférence mondiale sur le climat, qui se déroulera à Paris. Face aux menaces que représente le dérèglement climatique pour l'humanité, 31 écrivains, dont l'œuvre n'est pas spécifiquement inspirée par la nature, ont choisi de s'engager en lisant un texte, samedi, à l'Assemblée nationale.
"La littérature peut et doit faire quelque chose". Les romanciers Bernard Chambaz, Marie Desplechin, Boualem Sansal, Philippe Claudel ou encore Agnès Desarthe et 26 autres auteurs ont composé autant de discours inédits, d'environ 10 minutes, qu'ils liront, chacun à leur tour, dans la salle Victor Hugo de l'Assemblée, entre 10h et 17h. "La littérature peut et doit faire quelque chose", explique Sylvie Gouttebaron, directrice de la Maison des écrivains et de la littérature (MEL), une association dont la vocation est de fédérer et représenter les écrivains, à l'origine de cette initiative. "Devant l'urgence climatique, c'est avec la littérature, ce qu'elle connaît le mieux, que la MEL a voulu prendre sa place dans les actions qui vont être menées en amont de la COP21", a-t-elle ajouté.
Un livre ensuite. Les textes qui seront lus samedi, le plus souvent par les auteurs eux-mêmes, vont être rassemblés et publiés par Arthaud dans un livre intitulé "Du souffle dans les mots".