120 heures de travaux d'intérêt général pour apologie du terrorisme

© DAMIEN MEYER / AFP
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M.D
Une jeune femme a été condamnée à 120 heures de travaux général pour apologie du terrorisme pour la publication d'un tweet, deux jours après les attentats du 13 novembre à Paris. 

Prendre position sur Twitter peut vous coûter très cher. Une Toulousaine de 23 ans a été condamnée à 120 heures de travail d'intérêt général pour apologie du terrorisme après avoir posté un message sur Twitter, rapporte La Dépêche du Midi

Le tweet incriminé. Deux jours après les attentats du 13 novembre à Paris, la jeune femme écrivait sur Twitter, via un pseudo, une réponse à des twittos prônant des frappes militaires en Syrie : "Allez-y, on aime la mort mais ne pleurez pas quand on viendra avec nos ceintures". 

"On adhère aux idées". Pour justifier son geste, la Toulousaine a expliqué lors du procès qu'elle avait fait un copié/coller d'un article trouvé sur internet, "n'y voyant aucun mal". "Quand on fait un copier/coller, on adhère aux idées", lui a répliqué la présidente du tribunal correctionnel de Toulouse, Dominique Piot. 

C'est grâce à un internaute que la jeune femme a pu être identifiée, ce dernier l'ayant signalée à la plateforme Pharos. Le procureur avait requis six mois de prison avec sursis. L'avocate de la jeune femme a elle demandé la clémence, parlant de "simple bêtise de quelqu'un de 22 ans". Le tribunal a finalement choisi les travaux d'intérêt général.