Tiers payant : un seul contrat regroupant les complémentaires proposé aux médecins

Un site Internet permet de regrouper une centaine d'organismes pour faciliter les démarches pour les médecins.
Un site Internet permet de regrouper une centaine d'organismes pour faciliter les démarches pour les médecins. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Les complémentaires santé ont ouvert lundi un portail internet pour faciliter, auprès des médecins libéraux, l'application du tiers payant généralisé à leurs patients.

Un site pour faciliter la mise en place du tiers payant. Depuis lundi, les médecins libéraux peuvent retrouver sur www.tpcomplementaire.fr plus d'une centaine d'organismes pour appliquer le tiers payant généralisé à leurs patients. L'adresse leur propose la signature en ligne d'un seul contrat de tiers payant qui s'applique "à l'ensemble des complémentaires santé et des opérateurs de tiers payant membres de l'Association des complémentaires santé", écrit cette dernière dans un communiqué.

Un numéro de téléphone pour guider les professionnels de santé. "Dès aujourd'hui, plus de 90% des assurés pourront ainsi bénéficier de ce service de tiers payant complémentaire", assure l'association qui regroupe l'ensemble des mutuelles, sociétés d'assurance et institutions de prévoyance ainsi que les opérateurs de tiers payant.

Le portail s'adresse aux médecins, auxiliaires médicaux (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, podologues, pédicures,...), sages-femmes et centres de santé (hors dentaire). Les pharmaciens et les biologistes ne sont pas concernés. Un numéro de téléphone (0 806 800 206) a également été mis en place pour "informer" et "guider" les professionnels au moment de leur inscription.

Opposition des syndicats de médecins libéraux. En vertu de la loi Santé, depuis le 1er janvier, les femmes enceintes et les personnes souffrant d'une affection de longue durée (ALD) bénéficient d'une dispense d'avance des frais remboursés par la Sécurité sociale, un droit qui sera généralisé à tous les patients en novembre.

Son application pour la part mutuelle a été rendue facultative par le Conseil constitutionnel. Les syndicats de médecins libéraux sont farouchement opposés à cette mesure, synonyme selon eux de nouvelles contraintes administratives ou de problèmes de paiement, certains appelant à la boycotter.