Montauban : quatre cas de gale déclarés dans une clinique

Clinique Pont de Chaume, Montauban crédit : capture d'écran Google Street View - 1280
C'est la deuxième fois en quelques mois qu'une épidémie de gale est déclarée dans cette clinique © Capture d'écran Google Street View
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Quatre membres du personnel d'une clinique de Montauban ont été infectés par la gale cette semaine, c'est la deuxième épidémie de ce genre dans l'établissement.

Quatre cas de gale se sont déclarés au sein du personnel d'une clinique de Montauban, rapporte La Dépêche samedi. Une telle épidémie avait déjà touché huit soignants l'été dernier.

"Pas de risque pour la patientèle". La transmission de la gale, cette affection de la peau qui provient de la colonisation d'un parasite, se fait uniquement par contact direct. La literie, les vêtements et le linge ont donc été lavés à 60°C. Quant au mobilier, la désinfection a déjà été effectuée.

"Des protocoles sont en place. Les salariés touchés par la gale sont en arrêt de travail confinés chez eux. Il n'y a pas de risque pour la patientèle", rassure auprès de La Dépêche Catherine Choma, directrice de la santé publique de l'ARS (Agence Régionale de Santé) Occitanie. "Des études sont en cours pour déterminer la nature de ces problèmes."

Une origine encore inconnue. L'origine de l'épidémie est difficile à identifier, d'autant plus que le temps d'incubation de la gale peut être de six semaines. Néanmoins, il pourrait s'agir du même foyer que celui qui a infecté huit membres du personnel l'été dernier. "Au terme des investigations qui avaient été menées par l'établissement, il était ressorti qu'aucun patient source n'avait été détecté. L'origine du phénomène était donc exogène à la clinique", explique Didier Godec, le directeur de la clinique.

En savoir plus sur la sécurité du personnel. Mais face au retour de l'infection, les mesures sanitaires ont été reconduites "toujours en parfaite coordination avec l'ARS car l'établissement n'a jamais été jusqu'ici à l'origine de cette contamination", ajoute-t-il. Par ailleurs, le problème sera évoqué lors de la prochaine réunion du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) pour "en savoir plus sur la protection du personnel", explique Christophe Couderc, secrétaire général de la CGT de la clinique, à La Dépêche.