Faire un régime sur une période courte, c'est l'assurance de reprendre ses kilos dans la foulée. Voilà pour la croyance populaire. Grâce à des chercheurs australiens, on peut désormais tordre le cou à cette croyance populaire. Leur étude, publiée le 16 octobre dans The Lancet Diabetes and Endocrinology et rapportée par le site Futura Sciences, a décrypté le régime de personnes en surpoids et les résultats sont sans appel : celles ayant maigri vite n'ont pas repris leurs kilos plus rapidement que celles ayant mis plus de temps pour mincir.
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Un régime de 12 ou de 32 semaines. Des chercheurs de l'université de Melbourne en Australie ont recruté 200 personnes obèses et les ont réparti en deux groupes. Le premier a eu pour mission de suivre un régime en 12 semaines avec des apports énergétiques quotidiens réduits de 450 à 800 calories. Le deuxième groupe a, pour sa part, suivi un régime sur 32 semaines avec des apports caloriques réduits de 500 calories par jour. Leur objectif commun ? Perdre 15% de leur masse corporelle.
Ceux atteignant cet objectif étaient acceptés dans la deuxième phase de l'essai clinique, qui consistait à stabiliser son poids sur une période de 144 semaines.
Maigrir vite, maigrir plus. Premier enseignement, les personnes obèses ayant suivi un régime rapide ont été plus nombreuses à atteindre l'objectif des 15%, ce qui pourrait démontrer que la rapidité du régime motive à faire des efforts.
Mais ce que les chercheurs ont découvert, c'est surtout que dans la deuxième phase de l'essai, la reprise de poids a été similaire dans les deux groupes. En effet, au bout de la période de stabilisation, ceux ayant suivi le régime rapide et ceux ayant suivi le régime lent avaient repris respectivement 70,5% et 71,2%.
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