La qualité de l'air s'améliore en France, souligne un rapport

À Paris comme ailleurs, la qualité de l'air est meilleure depuis quelques années.
À Paris comme ailleurs, la qualité de l'air est meilleure depuis quelques années. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l'air (LCSQA) note dans un rapport publié mardi une "amélioration progressive" de la qualité de l'air en France. 

Du mieux dans l'air français. Un rapport publié mardi affirme que la qualité de l'air s'améliore en France, même si des dépassements des normes européennes sur les particules fines et les oxydes d'azote sont encore observés dans certaines régions.

La concentration de dioxyde d'azote et des particules en nette baisse. Dans ce document analysant l'évolution de la pollution atmosphérique, le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l'air (LCSQA) note une "amélioration progressive" qu'il impute aux "stratégies et plans d'action" mis en oeuvre depuis plusieurs années pour réduire les émissions polluantes.

Sur la période 2000-2010, ciblée par le rapport car mieux documentée, "les concentrations de dioxyde d'azote (NO2) dans l'air ambiant ont baissé de 17,3% et celles de particules PM10 (pour les particules de diamètre inférieur à 10 microns) de 15,1%", précise le Laboratoire. Les pics d'ozone (O3), quant à eux, "ont été réduits de 3,8%".

Plus de 50.000 morts chaque année liés à la pollution. Pour les années les plus récentes, "les tendances à la baisse des niveaux de particules et des pics d'ozone se confirment, voire s'accentuent", selon le rapport publié à l'occasion de la Journée nationale de la qualité de l'air. Les métaux lourds ont "aussi baissé substantiellement" et les composés soufrés "très largement". En revanche, "des inquiétudes demeurent encore pour les tendances de composés azotés dans les particules fines (nitrates) qui stagnent depuis les années 2000", relève le rapport.

La pollution de l'air provoque près de 50.000 morts prématurées par an en France et constitue l'une des principales préoccupations environnementales des Français. Le Conseil d'État a donné cet été au gouvernement jusqu'au 31 mars 2018 pour ramener les concentrations de PM10 et de N02 en dessous des valeurs limites autorisées par les directives européennes, dans les zones où elles étaient encore dépassées en 2015.