Hôpitaux : le paiement par carte à débit différé expérimenté cet été

La Direction générale de l'Offre de soins espère faciliter les paiements des patients de l'hôpital public.
La Direction générale de l'Offre de soins espère faciliter les paiements des patients de l'hôpital public. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP
L'outil Diapason sera expérimenté dans dix établissements cet été. Il a pour objectif de "généraliser" l'usage de la carte bancaire à l'hôpital.

Le paiement automatique et à débit différé du reste à charge du patient, après sa sortie de l'hôpital, va être expérimenté dans 10 établissements "dès cet été", a indiqué jeudi le ministère de la Santé.

Simplifier le parcours du patient. L'outil, baptisé Diapason (Débit intervenant après le Parcours de Soins) a pour objectif de "généraliser" l'usage de la carte bancaire à l'hôpital, afin de simplifier le parcours du patient et de limiter le non-recouvrement, par les établissements, d'une partie des sommes dues, explique la Direction générale de l'Offre de soins (DGOS) dans un communiqué.

"Concrètement, les patients pourront s'acquitter dans 100% des cas du reste à charge de leur consultation ou de leur hospitalisation par carte bancaire : soit par paiement immédiat lorsque le montant de la facture est connu soit par paiement différé, sécurisé et automatique lorsque le montant de la facture n'est pas connu avant la sortie de l'établissement", explique-t-elle. Les coordonnées bancaires des patients pourront pour cela être enregistrées, de manière sécurisée, dès leur entrée dans l'établissement.

"Réduire les sommes non recouvrées dans le hôpitaux publics". Ils "éviteront ainsi les files d'attente aux caisses et régleront l'ensemble des formalités administratives en une fois", assure la DGOS. "En facilitant le paiement de la 'participation patient'", Diapason "contribuera à réduire les sommes non recouvrées dans les hôpitaux publics et les établissements privés d'intérêt collectif (Espic)", qui représentent "500 millions d'euros environ chaque année pour les seuls hôpitaux publics", écrit la DGOS.