Après avoir misé sur la discrétion, Carmat officialise. La société française a confirmé lundi l'implantation d'un second cœur artificiel. Le groupe a précisé "avoir accompli la moitié de l'essai de faisabilité" de la bioprothèse, qui doit inclure en tout quatre patients.
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Plusieurs médias avaient fait état jeudi de l'implantation d'un cœur artificiel sur un patient du centre hospitalier universitaire de Nantes. L'implantation se serait déroulée il y a quelques semaines, huit mois après un premier essai raté à Paris.
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Un décès pour cause de défaillance technique. Le premier à bénéficier de la greffe, Claude Dany, âgé de 76 ans, souffrait d'une grave insuffisance cardiaque. 75 jours après la pose de la bioprothèse Carmat, il est décédé le 2 mars à cause d’une défaillance technique de l'appareil. La société Carmat avait précisé qu'elle maintenait son programme d'essais comprenant quatre patients "au pronostic vital engagé à brève échéance". Elle avait ensuite annoncé le 16 juillet avoir été autorisée à reprendre les essais de son cœur artificiel.
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Un décès qui signe un succès. Le comité de protection des personnes, le comité de sécurité ainsi que les autorités réglementaires ont émis un avis favorable à la reprise du recrutement des trois patients suivants, avait indiqué Carmat.
La société avait fait valoir qu’"avec 74 jours de survie", le critère de succès pouvait être retenu car l’objectif initial était de 30 jours.