Allergie au pollen de bouleau : pic de risque dans le nord de la France

Les conditions météorologiques actuelles favorisent la dispersion du pollen dans l'air. (Photo d'illustration)
Les conditions météorologiques actuelles favorisent la dispersion du pollen dans l'air. (Photo d'illustration) © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Les conditions météorologiques actuelles favorisent la dispersion des pollens dans l'air. 

Attention aux allergies ! Les concentrations de pollens de bouleaux battent actuellement des records dans le nord de la France, comme l'indiquait dans son dernier bulletin, valable jusqu'au 27 avril, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

"Les conditions météorologiques (douces et ensoleillées) seront idéales pour la dispersion des pollens dans l'air", prévient dans L'Ardennais Samuel Monnier, du RNSA. Selon le journal, le risque allergique est au plus haut dans l'Aisne, les Ardennes, et la Marne. 

Un arbre très répandu sur le territoire. Extrêmement répandu, le bouleau est donc particulièrement concerné par ces concentrations de pollens. "Il y a énormément de bouleaux sur le territoire. Sur le plan urbanistique, le bouleau est joli et pratique, nécessite peu d'entretien et ne pousse pas trop haut : de quoi séduire de nombreuses municipalités qui en ont planté en masse. Or, les pollens de bouleaux sont très allergisants, leur structure sensibilise davantage les personnes à risque allergique que les pollens d'autres arbres", explique le docteur Patrick Ruffin, allergologue, dans 20 minutes

"On assiste à un pic assez rare dans son intensité, c'est même un record, notamment en Île-de-France", prévient-il également. "Le dernier pic de ce niveau remonte à 1993 et 2018 bat effectivement un record", ajoute dans 20 minutes Charlotte Sindt, du RNSA. Plus globalement, une très grande partie du territoire est concernée par les risques d'allergies aux pollens de toute sortes. "Les concentrations de pollens de frênes resteront importantes à l'est avec un risque d'allergie élevé. Les allergiques devront aussi se méfier des pollens de charmes, car même s'ils perdent du terrain, le risque d'allergie pourra encore attendre le niveau moyen dans le nord et l'est du pays", précise le RNSA.