Wauquiez veut "plus de forces de l'ordre dans les transports en commun" pour protéger les femmes

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M.B. , modifié à
Le candidat à la présidence LR, invité du Grand Rendez-Vous dimanche sur Europe 1, a salué le plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles présenté par le gouvernement, tout en estimant qu'il fallait accorder plus d'importance à la sécurité des femmes.
INTERVIEW

"La cause des femmes a évidemment le soutien des Républicains plein et entier." Invité du Grand Rendez-Vous d'Europe 1 avec CNews et Les Echos, Laurent Wauquiez a martelé l'importance accordée par sa famille politique à la lutte contre les violences faites aux femmes. Pour lui, le plan présenté par Emmanuel Macron samedi "traite un certain nombre d'aspects extrêmement importants dans ce drame de société".

Plus de forces de l'ordre. Mais le candidat à la présidence LR a aussi "une exigence" face à ce plan, qu'il juge encore trop flou. "Ce que je souhaite, c'est qu'on soit dans le concret. Un des éléments concrets c'est d'assurer la sécurité des femmes. Le concret que j'attends, c'est notamment plus de forces de l'ordre dans les transports en commun." Et le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes de prendre un exemple local. Selon lui en effet, dans sa région, "les atteintes sexuelles dans les transports en commun ont été multipliées par trois". Il a donc dû "multiplier par deux les forces de sécurité dans les transports ferroviaires", sans soutien de l'État.

Pas de problème d'éducation. Si Laurent Wauquiez souhaite s'attaquer aux violences sexistes et sexuelles par le biais des forces de l'ordre, c'est que, selon lui, il ne s'agit pas d'un problème d'éducation. "Un homme qui viole une femme, ce n'est pas parce qu'il est mal éduqué mais parce que c'est un criminel. On a une société dans laquelle certains individus sont juste des prédateurs. Nous ne réussirons pas à limiter les violences faites aux femmes si on ne se donne pas les moyens avec les forces de sécurité."

Sexisme et terrorisme islamiste. Enfin, Laurent Wauquiez estime que le sujet des violences faites aux femmes est intimement lié à celui du communautarisme. "Je ne veux pas qu'on passe sur la violence de l'intégrisme islamiste, dont on ne parle pas", a-t-il déclaré. "Celle qui ne permet plus à des femmes, dans certains quartiers, de choisir de s'habiller comme elles le souhaitent. Qui est l'agression d'un terrorisme islamiste qui n'a rien à voir avec l'islam et va dans une démarche d'oppression des femmes."