Vote ouvrier-FN : la faute à la crise (PS)

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avec AFP , modifié à

Harlem Désir, numéro deux du PS, a expliqué lundi sur RTL, l'attrait de la classe ouvrière pour la présidente du FN Marine Le Pen dans les intentions de vote pour la présidentielle par "la crise économique, sociale et morale". Il a ajouté que "l'année qui vient doit servir à apporter des réponses et à convaincre les Français que ce n'est pas le Front national qui répondra aux problèmes que se posent les ouvriers, ceux de leur pouvoir d'achat, de l'avenir de l'industrie, de l'égalité et de l'équité, c'est le projet proposé par le PS". "Marine Le Pen prétend aujourd'hui représenter les catégories ouvrières (...) où était-elle quand on s'est battu pour les retraites ? Où est-elle quand il faut se battre contre les fermetures d'entreprises", a-t-il lancé.

"Elle est une fille de millionnaire qui est à la tête d'un parti qui reste extrémiste et qui reste porteur de discrimination et qui n'apporte aucune réponse aux attentes ouvrières", a conclu Harlem Désir. De son côté, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, a jugé sur iTélé/RadioClassique que "la campagne montrera le vrai visage de Marine Le Pen". "Je viens d'un milieu ouvrier et je n'ai jamais vu des ouvriers autour de moi voter FN... on ne vote pas à la présidentielle sur un coup de tête", a-t-elle dit.