Visite "politique" de Hollande à Jeddah

Le président de la République s'est entretenu en Arabie saoudite avec le président Abdallah.
Le président de la République s'est entretenu en Arabie saoudite avec le président Abdallah. © Reuters
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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
Le président de la République s'est entretenu en Arabie saoudite avec le président Abdallah.

La visite a duré à peine cinq heures. Le président français François Hollande s'est entretenu dimanche à Jeddah, sur la mer Rouge, avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite de la crise syrienne et de l'Iran, après avoir exprimé son soutien au Liban au cours d'une brève étape à Beyrouth.

"Le président a discuté avec le roi Abdallah du processus de paix au Proche-Orient, de la question du nucléaire iranien et de la crise syrienne ainsi que de la coopération entre les deux pays", a fait savoir un porte-parole de François Hollande après un entretien de deux heures.

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"La France joue un rôle actif dans la région du Moyen-Orient"

Cette première visite en Arabie saoudite "est avant tout politique", a déclaré François Hollande aux journalistes dans l'avion qui l'amenait de Beyrouth à Jeddah sur la mer Rouge. "La France joue un rôle actif dans la région du Moyen-Orient. Nous sommes le pays le plus actif sur les dossiers de la Syrie, du Liban et du processus de paix" au Proche-Orient, a-t-il encore dit.

Au menu de ses discussions avec le roi Abdallah figurait également la question du programme nucléaire iranien controversé. "L'Arabie saoudite est extrêmement inquiète des agissements iraniens" pour se doter de l'arme nucléaire, avait souligné l'Elysée, tandis que François Hollande a déclaré cette semaine être prêt à voter de "nouvelles sanctions" contre Téhéran.

Une escale surprise à Beyrouth

Le président français est arrivé dans l'après-midi à Jeddah en provenance de Beyrouth où il a effectué une brève visite au cours de laquelle il a exprimé le soutien de la France au Liban, menacé par les retombées de la crise en Syrie voisine.

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L'escale de Beyrouth, décidée en dernière minute, a été présentée par Paris comme un "geste politique fort de soutien" au Liban, après la mort du chef des renseignements de la police Wissam al-Hassan le 19 octobre à Beyrouth dans un attentat attribué par l'opposition libanaise au régime syrien.

Loin de Paris, des petites phrases et des mauvais sondages, François Hollande va ensuite s'envoler pour la dernière étape de son périple, le Laos, où il doit assister au 9e sommet UE-Asie (Asem), qui réunira lundi à Vientiane les représentants d'une cinquantaine de pays européens et asiatiques.

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