Violences du 1er-Mai : pas de commission d'enquête à l'Assemblée nationale

Plus de 200 personnes avaient été interpellées après les manifestations du 1er mai.
Plus de 200 personnes avaient été interpellées après les manifestations du 1er mai. © ALAIN JOCARD / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
L'opposition de droite et de gauche demandait une enquête sur l'intervention des forces de l'ordre après les violences commises par les "black blocs" le 1er mai.

Il n'y aura pas à ce stade de commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur les violences qui ont émaillé le défilé du 1er-Mai à Paris et viré à la polémique, comme l'auraient souhaité plusieurs groupes politiques de droite et de gauche.

La police et le gouvernement, accusés de faiblesse. Après les violences du 1er-Mai à Paris, une polémique avait éclaté sur la réaction des forces de l'ordre et du gouvernement, accusés de faiblesse par certains ou, au contraire, d'avoir sciemment laissé faire par d'autres pour jeter le discrédit sur le mouvement social. Et plusieurs élus avaient réclamé une commission d'enquête. Au chef de file des députés communistes André Chassaigne, qui rappelait le souhait qu'avaient exprimé plusieurs groupes, le président de l'Assemblée François de Rugy a rappelé qu'ils avaient tous usé de leur droit de tirage pour une commission d'enquête, selon une source parlementaire.

Une proposition de résolution ? Mais ils pourraient en revanche inscrire une proposition de résolution pour une telle commission d'enquête dans une de leurs "niches parlementaires", a-t-il ajouté, selon la même source. "En conférence des présidents Valérie a ce matin confirmé notre demande de commission d'enquête sur les événements du 1er mai. Refus de LREM. Fermez le banc. La transparence attendra", a tweeté le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

Le LR Sébastien Huyghe a, lui, affirmé sur le réseau social que "seule LREM s'est opposée à la mise en place d'une commission d'enquête sur les violences du 1er mai", ajoutant en mots clés "quelque chose à cacher" et "manque de transparence".