VIDEOS - Primaire de la droite : comment les sept candidats ont conclu le 3e débat

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Les sept candidats ont mis toutes leurs forces pour le dernier grand oral avant le premier tour.
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Margaux Baralon , modifié à
Jeudi soir, lors du dernier débat avant le premier tour, tous ont encouragé les électeurs à se rendre massivement aux urnes le dimanche, mais pas pour les mêmes raisons...
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C'était la dernière fois qu'ils se retrouvaient tous les sept pour le même débat télévisé. Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson ont mis toutes leurs forces pour le dernier grand oral avant le premier tour. Et profité de la minute de conclusion pour mobiliser les électeurs.

Poisson "tiendra ses engagements". Jean-Frédéric Poisson, premier à s'exprimer, a mis l'accent sur le fait qu'il n'avait pas exercé de hautes fonctions, contrairement à bon nombre de ses concurrents. "L'ensemble des concurrents ont déjà eu l'occasion d'exercer les responsabilités, ont pris de nombreux engagements, [mais] la situation actuelle de la France ne permet pas de dire que ces engagements ont été tenus. Je veux être le président de la France qui tient ses engagements, je vous en fais la promesse", a-t-il déclaré. Avant de marteler les principaux points de son programme, comme "replacer la famille, l'institution du mariage au cœur des relations sociales". 


Débat de la primaire : la conclusion de Jean...par Europe1fr

Juppé rassembleur. Alain Juppé, lui, s'est attaché à reprendre l'idée de "rassemblement", assumant tout à fait d'avoir voulu "pendant toute [sa] campagne", réunir "la droite et le centre". Le maire de Bordeaux a pris soin de ne pas dresser un constat trop sombre de la situation de la France, contrebalançant les "inquiétudes", la "souffrance" et la "colère" du pays avec son "esprit d'entreprise", sa "générosité", la "qualité, l'excellence des élites scientifiques". 


Débat de la primaire : la conclusion d'Alain Juppépar Europe1fr

Copé "décomplexé". Pour Jean-François Copé, rien ne vaut la constance. Sans surprise, le maire de Meaux a souligné sa volonté de faire de la France un pays "décomplexé". "Je rêve que dans les 5-10 années qui viennent, la France renoue avec sa grandeur", a-t-il lancé. Surtout, l'ancien chef de file des députés UMP a filé une métaphore bonapartiste assez inattendue. "Nous sommes 220 ans après le pont d'Arcole, quand l'armée française devait franchir un pont en flammes. Un général, qui s'appelait Bonaparte, a dit aux soldats qu'il avait besoin d'eux. Il a pris le drapeau, est passé le premier. L'armée a suivi. Je propose qu’on fasse ensemble un nouveau pont d'Arcole."


Débat de la primaire : la conclusion de Jean...par Europe1fr

Le Maire audacieux. Bruno Le Maire a placé sa minute de conclusion sous le signe de l'audace. "L'audace de transformer notre classe politique, de mettre fin au monopole syndical [dans les entreprises], de restaurer l'autorité de l'Etat, de la loi, de la règle." Audace, également, "de transformer en profondeur notre école, pour que plus aucun enfant ne décroche et ne soit exclu du système scolaire. L'audace de réaffirmer notre culture contre un islam politique qui ne cesse de progresser. De réaffirmer ce qu'est être Français, de réaffirmer le rôle de la France qui doit exercer un leadership sur la construction européenne."


Débat de la primaire : la conclusion de Bruno...par Europe1fr 

Sarkozy a l'expérience. Nicolas Sarkozy a, lui, misé sur son expérience jusqu'au bout. "J'ai connu la difficulté de gouverner la France au moment de la crise sans précédent" à partir de 2008, a-t-il rappelé. "2017 peut être un nouveau départ. Je veux incarner ce nouveau départ." Celui qui a pris la tête d'une UMP très divisée en 2014 et se targue de l'avoir remise sur les rails depuis a également cité cet exemple pour montrer qu'il était capable de rassembler. "J'ai construit patiemment ce rassemblement. Je veux une France qui se retrouve."


Débat de la primaire : la conclusion de Nicolas...par Europe1fr

Fillon veut faire mentir les sondages. François Fillon, dont le programme est souvent pointé pour son austérité, a assumé jusqu'au bout. "J'ai un programme qui n'est pas facile mais c'est le seul qui permettra la réussite de notre pays car c'est le seul qui rend la liberté aux Français", a-t-il estimé. "La liberté de travailler, de réussir, d'éduquer ses enfants dans le respect des traditions et des valeurs françaises." Celui qui bénéficie en ce moment d'une dynamique très positive dans les sondages, après avoir longtemps eu du mal à décoller, se prend désormais à espérer d'un second tour. "Je dis aux Français qui vont voter : n'ayez pas peur. N'ayez pas peur de contredire les sondages et les médias qui avaient déjà tout arrangé à votre place. Ne faites pas de calcul, ne choisissez pas de voter pour un candidat pour un éliminer un autre. Choisissez de voter pour vos convictions. C'est le seul choix digne de vous et de la France."


Débat de la primaire : la conclusion de...par Europe1fr

NKM contre la "droite sectaire". Enfin, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est démarquée de ses concurrents en disant qu'elle savait qu'elle ne serait pas au second tour. Mais que sa candidature devait tout de même permettre de choisir "une autre voie". "Voter pour moi, c'est dire que les solutions d'hier sont mortes. C'est choisir des solutions nouvelles et refuser de donner toutes les clés aux politiques, pour faire confiance à l'intelligence des Français." Se targuant (encore) d'être un barrage à l'extrême droite, elle s'est positionnée contre la "droite sectaire", la "droite grise et conservatrice" pour incarner la "droite de progrès". 


Débat de la droite : la conclusion de Nathalie...par Europe1fr