VIDÉOS - Jean-François Copé et le prix du pain au chocolat : quand les politiques s’embourbent

Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Darcos, Ségolène Royal, Myriam El Khomri... tous se sont déjà pris les pieds dans le tapis face aux journalistes.
Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Darcos, Ségolène Royal, Myriam El Khomri... tous se sont déjà pris les pieds dans le tapis face aux journalistes. © Captures d'écran
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T.M. , modifié à
Interrogé lundi sur le prix d'un pain au chocolat, Jean-François Copé l'a estimé sur Europe 1 "aux alentours de 10 à 15 centimes". Le candidat à la primaire de la droite n’est pas le premier à gaffer. 
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Et là, c’est la gaffe. Invité des "lundis de la primaire" d'Europe 1, Jean-François Copé, candidat de la primaire de la droite et du centre, a été interrogé par un auditeur sur le prix d’un pain au chocolat, ou chocolatine. Réponse de intéressé : "aux alentours de 10 ou 15 centimes". Raté, quand on sait que son coût réel tourne plutôt autour de 1 euro, voire 1,50 euro.  


Le prix d’un pain au chocolat ? "10 ou 15...par Europe1fr

Une "bourde" qui en rappelle d’autres, de Nathalie Kosciusko-Morizet à Myriam El Khomri en passant par Fleur Pellerin ou Xavier Darcos.

  • NKM et le ticket de métro

C’est sans doute celle qui vient à l’esprit le plus rapidement. En février 2012, déjà sur Europe 1, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle, se voit poser une colle. Nicolas Poincaré l’interroge sur le prix d’un ticket de métro. L’ancienne ministre des Transports répond, après un moment d’hésitation : "4 euros et quelques", quand celui-ci coûte en réalité... 1,70 euro.

  • Myriam El Khomri sur le renouvellement du CDD

Une chose est sûre, la bévue n’a pas de frontière politique. Face à Jean-Jacques Bourdin, spécialiste de la question-piège, Myriam El Khomri l’a appris à ses dépens, en novembre 2015. Au micro de RMC/BFM TV, la ministre du Travail s’est retrouvée bien incapable de répondre à une question sur le nombre de renouvellement des CDD. Un moment de solitude passé à la postérité.

  • Xavier Darcos, recalé à une épreuve de CM2

"Sachant que 4 stylos valent 2,42 euros, combien valent 14 stylos ?". L’équation, niveau CM2, est posée en mars 2008 à Xavier Darcos, alors ministre de l’Éducation nationale. Sur le plateau du Grand Journal, le politique sèche complètement et avoue d’entrée, non sans gêne : "Je ne sais pas le faire du tout". L’ancien ministre, relaxé en 1983 pour une affaire de fraude au baccalauréat, conclura après la séquence : "J’aurais pu le faire".

  • Fleur Pellerin, la ministre qui n’avait "pas le temps de lire"

Autre moment de malaise, toujours sur Canal+, signé cette fois par la ministre de la Culture de l’époque, Fleur Pellerin. Évoquant sa "rencontre merveilleuse" avec Patrick Modiano, fraîchement désigné prix Nobel de littérature en 2014, la socialiste se voit demander son livre préféré de l’auteur en question. Pas d’autre réponse qu’un long "euuuh...". Pire, la ministre n'est pas non plus capable de donner le nom de son dernier roman, alors qu’elle avait exprimé plus tôt sur Twitter, sa "profonde admiration pour l'œuvre" de l'écrivain. "J'avoue sans aucun problème que je n'ai pas du tout le temps de lire depuis deux ans", avait-elle alors tenté de se justifier.

  • Ségolène Royal et le nombre de sous-marins nucléaires

Le 25 janvier 2007, Ségolène Royal est en pleine campagne présidentielle. Face à Jean-Jacques Bourdin, encore lui, l’actuelle ministre de l’Environnement s’emmêle les pinceaux sur le nombre de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français. La candidate répond d’abord "nous en avons un", puis, sentant que le bât blesse, reprend :"deux". Ce à quoi le journaliste rétorque : "non, non, nous en avons sept". Statut quo, puisque la bonne réponse est en réalité quatre.

  • BONUS : quand Nicolas Sarkozy opte pour la réponse floue

Quand on ne sait pas, autant ne pas se mouiller. En avril 2012, c’est au tour de Nicolas Sarkozy de faire les frais des questions-pièges de Jean-Jacques Bourdin. "Combien de soldats ont été tués en Afghanistan ?", lui demande le journaliste. Coincé, l'ex-futur président de la République répond "70 ou 80, quelque chose comme ça" avant d’opter pour un plus sûr : "plusieurs dizaines". Jean-Jacques Bourdin n’en démord pas et le ton monte entre les deux hommes. Le chiffre exact, lui, était de 83.