Valls ne veut pas d’une fusion Nissan-Renault

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Le Premier ministre a dit dimanche sur Europe 1 souhaiter le renforcement de l’alliance entre les deux constructeurs. Mais pas la fusion. 
INTERVIEW

Alors que la tension entre Renault-Nissan d’une part, et le gouvernement d’autre part, est palpable, Manuel Valls s’est montré ferme dimanche dans le cadre du Grand Rendez-vous Europe 1-iTélé-Le Monde. L’entreprise et notamment son PDG Carlos Gohn, n’a pas apprécié que l’Etat augmente sa participation dans Renault. Au point de brandir la menace d’une fusion. Pas question, a répondu le Premier ministre. "Nous voulons conserver l’alliance, nous ne voulons pas une fusion. Que cette alliance perdure, qu'elle soit toujours aussi conquérante", a-t-il déclaré.

"Confiance" aux managers". "L’Etat joue pleinement son rôle d’actionnaire, qu’il soit à 15 ou à 19% dans le capital, il joue pleinement son rôle. Et en, même temps, nous faisons confiance aux managers de Nissan et de Renault dans un dialogue qui est normal", a conclu le Premier ministre dans une phrase d’apaisement.