Valls à la tête d'un "gouvernement de combat" annonce Hollande

François Hollande s'est adressé aux Français, lundi à 20h, au lendemain de la la déroute des socialistes aux élections municipales.
François Hollande s'est adressé aux Français, lundi à 20h, au lendemain de la la déroute des socialistes aux élections municipales. © Capture d'écran France 2
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IL PARLE - François Hollande a officialisé le remplacement de Jean-Marc Ayrault au cours d'une allocution télévisée, lundi.

L'officialisation. "Il est temps d'ouvrir aujourd'hui une nouvelle étape. J'ai donc confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement de la France. Il en a les qualités". François Hollande s'est adressé aux Français, lundi à 20h, pour annoncer la nomination de Manuel Valls à Matignon, au cours d'une allocution télévisée de sept minutes, au lendemain de la la déroute des socialistes aux élections municipales. Manuel Valls formera "une équipe resserrée. Un gouvernement de combat", a poursuivi le chef de l’État.

L'INTEGRALE - Hollande annonce la nomination de...par Europe1fr

Un mot pour Ayrault. "Jean-Marc Ayrault a engagé des réformes qui feront honneur à ceux qui les ont votées. Et je veux lui exprimer toute ma reconnaissance", a également déclaré François Hollande, à l'encontre de son désormais ex-Premier ministre.

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Sur les municipales. "En votant, ou en vous abstenant, vous avez exprimé votre mécontentement. Je n'oublie pas les Français qui se sentent abandonnés.Le message que vous m'avez adressé, je le reçois personnellement", a juré le président de la République, précisant toutefois que "le redressement du pays est indispensable". Mais "il n'y a pas eu assez de changements et de justice sociale, trop d'impôts et pas assez d'efficacité", a reconnu François Hollande.

Et sur les "extrêmes". François Hollande a également déploré lundi le fait que "la France cultive une angoisse que les extrêmes utilisent pour attiser les haines et les rejets", et prévenu qu'il ne laisserait aucune des valeurs de la République "être abîmée ou froissée". "La France souffre de ses divisions", a-t-il renchérit. "Elle connaît une crise civique, et même morale. Elle subit une contestation de ses institutions y compris de sa Justice. Elle perd son énergie dans de vaines querelles. Elle cultive une angoisse que les extrêmes utilisent pour attiser les haines et les rejets".

 

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