La mobilisation est identique à celle du premier tour : 50.000 policiers et gendarmes déployés dans toute la France, dont 12.000 sur l'agglomération parisienne. 1:13
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Gwendoline Debono, édité par A.H. , modifié à
Comme pour le premier tour il y a quinze jours, un gros dispositif de sécurité a été prévu pour encadrer le second tour de l'élection présidentielle.

Le scrutin se déroule dans un contexte particulier. En plein état d'urgence, un important dispositif de policiers et de gendarmes doivent sécuriser ce second tour de l'élection présidentielle.

Des patrouilles aux abords des bureaux de vote. La mobilisation est identique à celle du premier tour : 50.000 policiers et gendarmes déployés dans toute la France, dont 12.000 sur l'agglomération parisienne. Les militaires de l'opération Sentinelle font aussi partie du dispositif. L'idée, c'est d'être dynamique, de patrouiller aux abords des bureaux de vote pour intervenir immédiatement si nécessaire.

Surveillance dans les transports en commun. À Paris, des agents de sécurité privés ont été employés pour sécuriser les quelque 900 bureaux de vote. Des policiers ont été désignés dans les commissariats pour être les référents des mairies et des présidents de bureaux. Des lignes téléphoniques spécifiques ont été installées. En cas de problème, chacun sait qui appeler. Dans la capitale, 5.000 policiers et militaires sont spécifiquement chargés de surveiller les transports en commun et les QG des candidats. Ils doivent également sécuriser le transfert des résultats du scrutin vers les préfectures. Passé 20 heures, il faudra aussi encadrer les lieux de fête ou les manifestations. Pour cela, des forces mobiles sont prépositionnées.

Le soir du premier tour, six policiers et trois manifestants avaient été blessés dans des affrontements en marge de ces rassemblements.