Un demi-milliard d’euros pour les chômeurs

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Revivez avec Europe1.fr le débat entre Nicolas Sarkozy et neuf Français, jeudi soir, sur TF1.

Deux heures et trente minutes pour échanger avec neuf "panélistes". Nicolas Sarkozy a participé jeudi soir à l'émission Paroles de Français, sur TF1. Au menu des différentes interventions : chômage, colère des magistrats, voyage de François Fillon en Egypte et de Michèle Alliot-Marie en Tunisie ou encore chantier de la dépendance. Le chef de l'Etat a tenté de balayer les grands dossiers qui font l'actualité, lors d'une émission qui a largement débordé le créneau horaire prévu au départ.

23h00 : L'émission "Paroles de Français" est terminée.

22h59 : Jean-Pierre Pernaut invite le chef de l’Etat à réagir sur le vrai-faux départ du pouvoir d’Hosni Moubarak. "Ce que je souhaite, c'est que les Egyptiens prennent le temps de se doter de structures politiques pour trouver le chemin de la démocratie". "C’est notre devoir, mais c’est aussi notre intérêt", a conclu Nicolas Sarkozy.

22h54 : Dernière intervention, celle d’Edouard Raynaud, étudiant en anglais et en histoire.

22h52 : "C’est comme pour les magistrats, les débutants, on leur dit, 'tiens, c’est toi qui a le moins de points, tu vas prendre la classe la plus difficile'. Cela, ce n’est plus possible", a lancé Nicolas Sarkozy.

22h49 : Aux 16.000 suppressions de postes annoncées pour la rentrée prochaine, le chef de l’Etat répond en évoquant "le malaise de la condition enseignante qui est qualitatif et pas quantitatif". "Je comprends le malaise enseignant", assure cependant Nicolas Sarkozy.

22h43 : "Le métier d'enseignant est très difficile (...) Le premier budget de la Nation, c’est l’Education, 60 milliards d'euros", répond Nicolas Sarkozy.

22h41 : Intervention ade Lina Brudey, institutrice et maman, qui souhaite aborder le thème de l’éducation.

22h37 : "Il n’y aura aucune charge supplémentaire pour les entreprises,aucun impôt de plus pénalisant la compétitivité des entreprises", assure Nicolas Sarkozy.

22h30 : Au tour de Stéphanie Buillier, chef d’entreprise à Saint-Brieuc, de poser sa question... qui se fait attendre. "Etre chef d’entreprise, aujourd’hui, c’est très difficile", indique la jeune femme. "On étouffe" poursuit-elle, arrêtez de nous imposer des jeunes, des vieux..."

22h25 : "Il n’est pas question que nous acceptions le démantèlement de la politique agricole commune", assure Nicolas Sarkozy. "On sera vigilants sur les prix", ajoute t-il.

22h18 : Mickaël Poillion, agriculteur, lance au président "tout à l’heure, vous avez été méprisant". "Est-ce que mon métier est transmissible?", lui demande-t-il.

22h12 : "Nos compatriotes doivent pouvoir pratiquer leur religion comme n'importe quel compatriote mais il ne peut s'agir que d'un islam de France et non d’un islam en France", martèle le président. "Nous sommes un pays laïc, la prière n'offense personne, mais nous ne voulons pas de prosélytisme religieux agressif quel qu'il soit".

22h07 : Au sujet du Mediator, Nicolas Sarkozy indique simplement qu’"il faut faire attention à indemniser les victimes, à dire la vérité", à en finir "avec la gabegie" des médicaments.

22h02 : "On va redonner aux jeunes l’envie d’être des médecins généralistes autant que des médecins spécialistes" grâce à des stages en cabinet, explique le chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy explique cependant qu’il ne croit pas à une politique coercitive. "On ne peut pas obliger quelqu’un à aller en Ardèche", précise par exemple Nicolas Sarkozy.

21h57 : Au tour de Simone Farjas, médecin généraliste en Ardèche d’intervenir. "Comment faire pour accueillir les médecins dans nos régions?", demande-t-elle.

21h53 : Interrogé sur le sujet de la dépendance, Nicolas Sarkozy martèle : "nous avons besoin de plus de places, de plus de personnels, de plus de moyens". Et le chef de l’Etat de répéter que la création d'une cinquième protection pour la dépendance sera décidé l’été prochain.

21h48 : Nicolas Sarkozy annonce 320 millions d’euros pour la recherche et notamment pour la maladie d’Alzheimer.

21h47 : Ted Slowik interpelle Nicolas Sarkozy sur un sujet sensible et personnel, le thème de la dépendance. Il s'occupe de sa femme, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Et souhaite que "l'accueil de jour" évolue.

21h38 : "Nous allons mettre en place un système de bonus-malus dans les entreprises. Les entreprises qui prendront plus d’apprentis auront une diminution de leurs charges, celles qui n’en prendront pas assez, auront un malus", a assuré Nicolas Sarkozy. L'objectif est "de passer à 1 million d'apprentis".

21h34 :

"On leur proposera un formation qualifiante ou un emploi", assure le président.

21h29 : "La sécurité et le chômage, ce sont nos deux priorités absolues", certifie Nicolas Sarkozy.

21h27: Claudine, commerciale de l'Allier, vient de retrouver un travail, après neuf mois passés au chômage, interroge le chef de l’Etat sur l’emploi et le pouvoir d’achat.

21h23 :

21h20 : Interrogé sur les vacances tunisiennes de François Fillon et Michèle Alliot-Marie, le chef de l’Etat martèle : "Pas un centime d’argent public n’a été dépensé. La politique étrangère de la France n'a été impacté" par aucun des deux déplacements. Et Nicolas Sarkozy, de poursuivre, mi-figue, mi raisin : "Il n'y a là qu'une attitude courante, pour autant, l'époque a changé et je comprends que ça puisse changer. Et donc ça va changer".

21h11: Michaël, agriculteur, est le premier des panélistes à interpeller le chef de l’Etat. "Le libre-échange, c'est plutôt inquiétant". Sarkozy répond sur un autre sujet et part sur Airbus. "Y a plus de paysans", relance l’agriculteur. "Nous avons la première agriculture d’Europe et la deuxième du monde", lui dit Nicolas Sarkozy, en guise de réponse. "Jamais je ne laisserai tomber l’agriculture", ajoute t-il.

21.08 : Le chef de l’Etat s’en prend une nouvelle fois aux 35 heures. "On vous a fait croire qu’en travaillant moins que les autres vous pourriez garder votre salaire", lance le président à Lionel Dauguet. Or, en France, on a assisté à un décrochage de compétitivité et les entreprises ont été délocalisées", a ajouté le président.

21.05 : "J’ai refusé de laisser disparaître les chantiers de Saint-Nazaire", assure le chef de l’Etat. "Je me bats pour l'industrie française", ajoute Nicolas Sarkozy.

21.02 : Lionel Dauguet, 56 ans, soudeur au chantier naval STX de Saint-Nazaire, explique au président "qu’il vit à découvert". Cet ouvrier a déjà accumulé 35 ans d’expérience, mais il s’inquiète pour l’avenir de son chantier. Les délocalisations se multiplient en effet dans le secteur de la construction nautique, la Corée du Sud étant devenue le leader mondial du secteur.

21.01 : Le chef de l’Etat conclut sur la grogne des magistrats : "Ce n’est pas à un corps à qui l’on reproche quelque chose mais une affaire dans laquelle il faut déterminer les responsabilités". Il demande au garde des Sceaux, Michel Mercier,

20h58 :

20h55 : Nicolas Sarkozy revient sur l’affaire l'affaire Outreau. "Savez-vous quelle est la sanction pour le juge" responsable "de tout ça"? "Une réprimande".

20h54 : "quand il y a une défaillance de la justice, il ne faudrait pas sanctionner ?" s’interroge Nicolas Sarkozy, au sujet de l’affaire Laetitia. "S'il y a eu dysfonctionnement, il y aura responsabilité " ajoute le chef de l'Etat.

20h49 : "L’immense majorité des juges sont compétents et honnêtes. Mais je suis plus choquée par l’affaire Laetitia que par autre chose".

20h46 : "L'école est gratuite en France, la santé est gratuite en France", de l'argent est mis pour rénover "ceux pour qui on fait tout cela. Mais ils doivent comprendre qu'ils n'ont pas "que des droits mais aussi des devoirs", dit-il encore. "Y a un moment aide toi, le ciel t’aidera", a lancé le chef de l’Etat.

20h40 : "Etre magistrat est un métier difficile".

assure le président.

20h36: La délinquance générale a baissé de 17% dans notre pays. Le président évoque le problème de la délinquance des mineurs. "Les mineurs d'aujourd'hui" n'ont rien à voir "avec les mineurs des années 50". Nicolas Sarkozy veut changer la législation."Les sanctions ne sont pas adaptées". "Il faut de nouvelles mesures", assure le chef de l’Etat.

20h35 : "Ce que vous vivez, tant de gens le vivent", lui répond Nicolas Sarkozy.

20h31 : Première question sur la sécurité. Fatiha Djegaoud, une pharmacienne de la Côte d'azur, braquée à quatre reprises en l’espace d’un mois et demi, va poser sa question à Nicolas Sarkozy. Petit reportage de présentation. "Mon quartier est devenu une zone de non droit", confie t-elle.

20h30 : Le coup d’envoi de "Paroles de Français", est donné.