Un bureau de vote évacué à Besançon en raison d'un véhicule suspect

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Photo d'illustration. © MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
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avec Reuters , modifié à
Un véhicule, signalé volé et faussement immatriculé, a été abandonné, moteur allumé, devant un bureau de vote de Besançon, dans le Doubs.

Un bureau de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle française a été évacué dimanche à Besançon, dans le Doubs, en raison de l'abandon d'un véhicule suspect à proximité, a-t-on appris auprès du ministère de l'Intérieur. Selon une source policière citée par l'AFP, il s'agirait en fait de deux bureaux de vote.

Abandonné, moteur allumé. Le véhicule, signalé volé et faussement immatriculé, a été abandonné, moteur tournant, devant le bureau de vote, a-t-on précisé. Vers 10h, les forces de l'ordre ont immédiatement procédé à l'évacuation des locaux et établi un périmètre de sécurité pour permettre aux démineurs de fouiller le véhicule. "Le ou les occupants du véhicule sont recherchés et la situation est sous contrôle", a-t-on souligné. Selon le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret (PS), "la voiture est arrivée à très faible vitesse, avec deux personnes à bord, avant de s'arrêter dans une haie de troène, puis les deux personnes se sont enfuies".

Une affaire de droit commun. "Il ne s'agit pas du tout d'un acte terroriste, il s'agit d'une affaire de droit commun", a déclaré le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Doubs, Benoît Desferet. Une carabine a été retrouvée à bord. Les bureaux de vote ont été rouverts depuis.

Une élection sous tension. Le premier tour de l'élection présidentielle, sur lequel plane la menace d'attentats après l'attaque qui a coûté la vie à un policier jeudi soir sur les Champs-Elysées, est le plus imprévisible de l'histoire de la Ve République. Plus de 50.000 policiers et gendarmes, appuyés par 7.000 militaires de l'opération Sentinelle, sont mobilisés à travers la France. Il ne s'agit pas de gardes statiques mais de "patrouilles dynamiques" à l'extérieur des bureaux de vote, a précisé samedi à France Info la porte-parole de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Karine Lejeune. C'est la première fois qu'une présidentielle se déroule sous état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre 2015.