UMP : en attendant le référendum

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et Fabienne Cosnay avec agences , modifié à
MINUTE PAR MINUTE - Revivez la journée de mardi marquée par une rencontre au sommet Fillon-Copé.

# L’essentiel :

Jean-François Copé et François Fillon se sont rencontrés en début d'après-midi à la demande de Nicolas Sarkozy.  

Jean-François Copé a proposé dans la foulée l'organisation d'un référendum auprès des militants pour savoir s'ils souhaitent de nouvelles élections.

 François Fillon a accepté le principe mais il demande la mise en place d'une "direction collégiale" provisoire pour organiser ce référendum.

 

# Revivez le minute par minute :

21h30. La liste des députés du groupe filloniste. Le nouveau groupe Rassemblement-UMP, présidé par François Fillon, comprend 68 membres (dont un apparenté), dont la liste sera publiée mercredi matin au Journal officiel, avec sa déclaration politique.

>> Les 68 membres du groupe, par ordre alphabétique sont :

François Baroin, Jacques-Alain Bénisti, Bernard Brochand, Dominique Bussereau, Jérôme Chartier, Guillaume Chevrollier, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Éric Ciotti, Jean-Michel Couve, Bernard Debré, Rémi Delatte, Dominique Dord, Marianne Dubois, Christian Estrosi, François Fillon, Hervé Gaymard, Annie Genevard, Guy Geoffroy, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy, Jean-Pierre Giran, Philippe Goujon, Claude Greff, Anne Grommerch, Arlette Grosskost, M. Serge Grouard; Françoise Guégot, Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Michel Heinrich, Patrick Hetzel, Philippe Houillon, Charles de La Verpillière, Jean-François Lamour, Thierry Lazaro, Isabelle Le Callennec, Dominique Le Mèner, Alain Leboeuf, Pierre Lellouche, Jean Leonetti, Céleste Lett, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Alain Marc, Alain Marleix, Philippe-Armand Martin, Jean-Claude Mathis, Jean-Claude Mignon, Patrick Ollier, Valérie Pécresse, Michel Piron, Bérengère Poletti, Christophe Priou, Frédéric Reiss, Arnaud Robinet, Camille de Rocca Serra, Sophie Rohfritsch, Paul Salen, Michel Sordi, Lionel Tardy, François Vannson, Jean-Sébastien Vialatte, Jean-Pierre Vigier, Laurent Wauquiez et Éric Woerth. Apparenté : Claude Sturni.

20h. Une direction collégiale sous condition? Un proche de Jean-François Copé a prévenu mardi soir que ce dernier était opposé à une direction collégiale du parti, comme demandée par François Fillon, si cela devait remettre en cause sa présidence. "S'il s'agit d'une organisation collégiale de notre mouvement, avec remise en cause de la présidence de Jean-François Copé, c'est non", a-t-il avancé.

19h48. Le groupe filloniste officiellement créé. Le groupe Rassemblement-UMP, annoncé et présidé par François Fillon, a officiellement déposé mardi sa déclaration politique et la liste de ses 68 membres à la présidence de l'Assemblée nationale, selon une source parlementaire.

19h. Juppé croit à "une sortie de crise". Alain Juppé, fondateur de l'UMP, a estimé mardi que le parti était "en voie de sortie de crise", mais que l'on n'en sortirait pas sans revoter, un sujet sur lequel les militants doivent eux-mêmes s'exprimer par référendum, selon lui. L'ex-ministre des Affaires étrangères a cependant estimé que l'organisation de cette consultation devrait être "tout à fait transparente et impartiale", sous la co-responsabilité de Jean-François Copé et François Fillon.

18h51. "Sarkozy a été obligé de se mouiller". "On ne peut pas dire qu'il plonge dans la mêlée, mais il a été obligé de se mouiller", a commenté sur Europe 1 Claude Guéant, au sujet de l'attitude de Nicolas Sarkozy qui est intervenu mardi pour pousser Jean-François Copé et François Fillon à se rencontrer, alors qu'il avait dit qu'il se retirait de la vie politique. "Il ne restait qu'un recours, c'était lui. Il a fait qu'ils se rencontrent, pour l’unité de l'UMP", a insisté l'ancien ministre de l'Intérieur, évoquant un Nicolas Sarkozy "pas très content".

18h40. Mariani explique le donnant-donnant. Thierry Mariani, soutien de Jean-François Copé, a estimé mardi sur Europe 1 que Jean-François Copé avait fait "une proposition constructive" en soumettant l'idée  d'un référendum. "Mais cette proposition implique qu'il n'y ait pas un autre groupe qui soit présenté à l'Assemblée nationale", a prévenu l'ancien ministre des Transports.

. François Fillon est favorable à l'organisation d'un référendum pour ou contre une nouvelle élection à la présidence de l'UMP et souhaite l'instauration d'une direction collégiale à la tête du parti "durant toute la durée des opérations de vote". Dans une lettre adressée mardi à Jean-François Copé, il demande "des garanties absolues d'impartialité et d'équité". L'ancien Premier ministre exige un vote par Internet organisé par un prestataire extérieur indépendant, "choisi d'un commun accord et sous la supervision strictement paritaire de nos deux équipes", et sous le contrôle d'une commission indépendante de personnalités reconnues de l'UMP. 

18h20. Le coup de sang de Sarkozy. Selon les informations d'Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe 1, Nicolas Sarkozy a sermonné tour à tour Jean-François Copé et François Fillon. "Vous êtes aveuglés par vos querelles. Tout est préférable à une scission", leur a-t-il dit. En colère, l'ancien président a posé un ultimatum aux deux frères ennemis. "Vous vous rencontrez et vous trouvez une solution, sinon, c'est moi m'en charge".

18h10. Du "donnant-donnant". Selon les informations d'Europe 1, la sortie de crise, même elle semble possible, n'est absolument pas garantie. Ce sera du "donnant-donnant". Jean-François Copé aurait accepté la proposition d'un référendum à la condition que François Fillon renonce à constituer un groupe parlementaire.

18h. Sarkozy avait-il le droit de s'en mêler ? Siégeant de droit au Conseil Constitutionnel en tant qu'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy est soumis à un devoir de réserve. Pour autant, il n’a pas parlé publiquement (aucun communiqué de sa part, ni de prise de parole), on ne peut donc pas considérer qu’il a enfreint la loi. Pour plus d'explications, c'est par ici.

17h55. Le Roux ironise. En attendant la conférence de presse de Christian Jacob à l'Assemblée, le patron des députés PS Bruno Le Roux paraphrase François Mauriac à l'époque des deux Allemagnes pendant la guerre froide : "Nous aimons tellement l'UMP que nous nous réjouissons qu'il y en ait deux".

17h40. Revoter oui mais comment ? La réponse, c'est par ici.

17h25. Le Rassemblement UMP constitué ce soir. Un groupe de 68 députés fillonistes à l'Assemblée sera officiellement constitué mardi soir, avec François Fillon comme président, a annoncé Jérôme Chartier, à l'issue d'une réunion de ces députés en présence de l'ex-Premier ministre.

17h06. Fillon "favorable" à un référendum. Selon son entourage, le challenger accepte la proposition glissée à l'oreille de Jean-François Copé par Nicolas Sarkozy. L'ancien Premier ministre demande toutefois "deux conditions" à Jean-François Copé : "Que ce ne soit pas une manoeuvre dilatoire" et que "les conditions d'objectivité" soient réunies.

Jean-François Copé a proposé qu'un référendum sur l'opportunité d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP soit organisé auprès des militants soit en décembre soit en janvier, mardi après-midi dans une courte allocution au siège du parti. Jean-François Copé a souligné que cette offre lui avait été "vivement conseillée" par Nicolas Sarkozy, qui a poussé les deux rivaux à se rencontrer mardi.    

16h40. Fillon va envoyer une lettre à Copé. Selon le JDD.fr, François Fillon va envoyer, après avoir consulté son nouveau groupe R-UMP, une lettre à Jean-François Copé pour avancer.

16h35. Copé va s'exprimer. Jean-François Copé va s'exprimer depuis le siège de l'UMP d'ici 15 minutes.

16h : Nouvelle réunion des fillonistes. Les parlementaires soutenant l'ancien Premier ministre ont quitté l'hémicycle pour se réunir.

15h50. Fillon pas contre un référendum ? Selon les informations du JDD, l’entourage de François Fillon est prêt à organiser un référendum sur la question d'un nouveau vote pour élire le président de l'UMP, comme proposé par Jean-François Copé. Mais pas à n'importe quelle condition : le camp Fillon veut que ce référendum soit supervisé par une instance indépendante.

15h48. Fillon aurait déjà quelque 60 députés. Le filloniste Dominique Dord a annoncé mardi qu'il y avait "plus d'une soixantaine" de députés dans le nouveau groupe parlementaire Rassemblement-UMP créé par François Fillon.

15h40. Les menaces de Sarkozy. Selon le figaro.fr, Nicolas Sarkozy a menacé Jean-François Copé et François Fillon de publier, avant la fin de la journée de mardi, un communiqué dans lequel il expliquait avoir "honte" de la situation de l'UMP, si les deux hommes refusaient la rencontre.

Telle est la solution proposée par Jean-François Copé à François Filllon lors de leur entrevue. Le maire de Meaux a par ailleurs demandé à son rival de renoncer à former un groupe parlementaire.

15h19. L'édito assassin d'Audrey Pulvar. Un tweet publié par le compte officiel du magazine Les Inrockuptibles reprend l'édito d'Audrey Pulvar, qui ironise sur Jean-François Copé.

François Fillon et Jean-François Copé se sont rencontrés à l'Assemblée nationale dans le bureau de ce dernier, selon les informations d'Europe 1, obtenus par Ludovic Fau. La rencontre a eu lieu de 14h30 à 15 heures.

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14h47. L'ultimatum de Sarkozy. Nicolas Sarkozy serait décidé à en finir avec la guerre des chefs à l’UMP. Selon Atlantico, l’ancien président de la République aurait demandé à Jean-François Copé et son rival François Fillon de se rencontrer dès mardi après-midi pour aplanir leurs différends, sous peine de publier dans la soirée un communiqué mettant en doute leur capacité d’homme d’Etat. Toujours selon le site Internet, l’ex-chef de l’Etat aurait posé des conditions : que Jean-François Copé reste président pour l’instant et que de nouvelles élections aient lieu avant mars 2013 ; si les militants réclament un nouveau vote.

14h24. Le Roux paraphrase Mauriac. Le président du groupe UMP à l'Assemblée a utilisé une citation de l'écrivain sur l'Allemagne pour commenter la création d'un second groupe UMP à l'Assemblée : "On aimait tellement l'UMP depuis huit mois que le fait qu'il y en ait deux ne nous gêne absolument pas", a déclaré le patron des députés PS lors d'un point presse.

14h10 : Les résultats publiés. L’UMP a rendu public les résultats de son scrutin si contesté. Ils sont consultables en détail, département par département, en cliquant ICI.

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14h00 : Bartolone attend le RUMP. Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a affirmé m qu'il se préparait à accueillir le nouveau groupe parlementaire  R-UMP créé par François Fillon. "Il va de soi que le président de l'Assemblée que je suis aura à prendre les mesures pour permettre à ce groupe, s'il est réellement créé comme cela a été annoncé, d'avoir les moyens de fonctionner comme tous les autres groupes", a-t-il déclaré.

13h32 : "Statutairement", il est impossible de revoter. Le président contesté de l'UMP Jean-François Copé a assuré sur RTL qu'il était impossible d'organiser de nouvelles élections pour la présidence du parti, comme l'a demandé François Fillon. "Statutairement (...), nous n'avons absolument pas le droit de provoquer des élections comme ça au seul motif que c'est un ultimatum qui est lancé par celui qui n'a pas été proclamé élu", a-t-il déclaré. "Il faut un tout petit peu plus de temps (...), tout ça doit être discuté, évoqué, mais c'est surtout dans un climat qui ne peut pas être celui-là", a également indiqué le député-maire de Meaux".

13h24 : Sarkozy est "excédé".  Le député UMP David Douillet a affirmé sur BFMTV s'être entretenu avec l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, qui s'est déclaré "excédé" par la crise qui frappe l'UMP et "va probablement prendre un certain nombre d'initiatives".

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob, proche de Jean-François Copé, a déclaré mardi que la constitution d'un nouveau groupe parlementaire par les pro-Fillon signifiait "l'éclatement de l'UMP". "Ce serait irréparable. Cela n'a pas de sens d'avoir un parti et deux groupes parlementaires", a-t-il déclaré lors du point-presse hebdomadaire du groupe UMP, juste après l'annonce de la création d'un groupe Rassemblement-UMP par François Fillon. Dans l'après-midi, il va s'entretenir avec François Fillon car "tant que ce groupe n'est pas formellement déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale, ça laisse la place au dialogue et à la discussion".

12h45. Le groupe pro-Fillon se réunit à 16 heures. Le nouveau groupe parlementaire créé par François Fillon va se réunir mardi après-midi. La réunion du Rassemblement-UMP aura lieu à 16 heures, a précisé dans les couloirs de l'Assemblée le député de Paris Jean-François Lamour, soutien de François Fillon. Celui-ci a évoqué le chiffre de 50 à 60 députés (sur 194 députés UMP au total, dont 11 apparentés) formant ce nouveau groupe. 

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12h25 : "Il faut revoter, mais pas maintenant". Non aligné dans la course à l’UMP, l’ancien député UMP Frédéric Lefebvre affirme qu'"il faut revoter, mais pas maintenant" car demander aujourd'hui à des militants "meurtris" par les événements de revoter serait, selon lui, "un traumatisme".

12h20 : Un groupe "transitoire". Au sortir de la réunion des parlementaires fillonistes, Eric Ciotti a précisé que le nouveau groupe que ceux-ci ont l'intention de former est un groupe "transitoire qui s'arrêtera dès que la décision de revoter sera prise". Et de conclure, plus virulent : "il faut sortir par le haut, il y a eu confusion des genres entre celui qui était candidat et celui qui organisait les élections. On s'aperçoit que le scénario était écrit d'avance et depuis plusieurs mois".

11h55 : Pas possible "d'organiser un nouveau vote avant six mois". Le sénateur Patrice Gélard, président de la Cocoe, commission de contrôle des opérations électorales de l'UMP, est catégorique : il n'est pas possible "d'organiser un nouveau vote avant six mois" car "il faudrait relancer les parrainages"."Et comment l'organiser quand 98% des bureaux de vote ont voté honnêtement" s'est-il interrogé, assurant qu'"il n'y a que 4 ou 5 bureaux de vote où il y a eu de la fraude".

>> A LIRE AUSSI : La Cocoe s’est trompée, et s’explique

11h50 :

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NKM candidate ? Interrogée sur le souhait de Bernard Accoyer de voir participer à cette nouvelle hypothétique  élection de nouveaux candidats - dont elle pourrait faire partie -, Nathalie Kosciusko-Morizet a botté en touche sur i>TELE : "Moi je mets toute mon énergie à obtenir un nouveau vote. Je ne veux pas polluer cette action que je mène (...) en entrant trop dans les détails de l'élection avant qu'elle ne soit acquise", a-t-elle éludé. "S'il y a une décision collégiale sur un nouveau vote, il faut réunir le bureau politique, et le bureau politique décidera des conditions du nouveau vote", a déclaré la députée de l'Essonne.

>>  A LIRE AUSSI : faut-il revoter ou pas ?

11h45 : la réaction virulente de Nadine Morano

11h40 : Une décision de justice. Le tribunal des référés de Paris a confirmé que les camps Copé et Fillon auraient un accès égal aux documents dans le litige qui les oppose. Le tribunal a constaté "l'accord partiel des parties", concernant l'accès aux documents électoraux et "dit que la commission nationale des recours de l'UMP aura accès à l'ensemble des documents visés dans les conditions fixées" dans les deux ordonnances rendues précédemment par la justice.

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11h28 : L'anaphore de François Fillon. Dans son discours, l'ancien Premier ministre a employé une figure de style popularisée par François Hollande. En voici un extrait :

>> A LIRE AUSSI : Et Fillon créa son anaphore

Après l’annonce effectuée par ses militants, François Fillon a pris la parole pour justifier sa décision d’un groupe parlementaire : "j’assume mes responsabilités, avec gravité et le cœur serré. Dans ce combat, je ne calcule pas, je livre une bataille pour les principes. Mon ambition : que la flamme de la vérité ne soit pas étouffée à  l’UMP." Et de conclure : "Aujourd’hui, personne n’est président de l’UMP et personne ne peut être heureux de cette situation."

11h. Pas de groupe filloniste au Sénat. Gérard Longuet, sénateur UMP de la Meuse, a affirmé à l'AFP que la création d'un nouveau groupe UMP au Sénat n'était pas nécessaire puisque les fillonistes y ont "déjà la majorité". Il y a 131 sénateurs UMP sur un total de 347 sénateurs.

10h42 : Raccourcir le mandat ? Le député non-aligné Hervé Mariton a proposé, comme "élément de compromis" pour dénouer la crise, "de raccourcir à un an la durée du mandat du président" du parti, contre trois actuellement. "Le mandat de trois ans aboutit à un calendrier pas très heureux qui conduit à une nouvelle élection très peu de temps avant les primaires", a-t-il expliqué.

10h37 : "De quoi a-t-on l’air devant les Français ?" Patrick Balkany, proche de Nicolas Sarkozy et soutien de Jean-François Copé, a réagi dans les couloirs de l’Assemblée nationale à la décision des fillonistes. "Je suis atterré car aujourd’hui c’est l’heure du rassemblement, plus de la division. Il y a eu un vote ! Nos électeurs en ont par-dessus la tête. De quoi a-t-on l’air devant les Français ? Ce n’est pas raisonnable, responsable, de casser sa famille politique", a-t-il déclaré sur i

Cope jacob elysée

10h20 : Copé reste mutique. Au sortir de son entrevue avec François Hollande à l'Elysée, Jean-François Copé, accompagné de Christian Jacob et Jean-Claude Gaudin, respectivement chefs de file de l'UMP à l'Assemblée et au Sénat, a esquivé toutes les questions relatives à la constitution d'un nouveau groupe à l'Assemblée nationale.

10h11 : "Ridicule". Le député Sébastien Huygue, soutien de Jean-François Copé, a jugé "ridicule" sur i-Télé la décision des parlementaires fillonistes. Selon lui, ce nouveau groupe aura les mêmes "valeurs" et le même "discours que le groupe UMP. "On est plus dans le chantage qu'autre chose", estime-t-il.

10h05 : Christine Boutin est la première à réagir à l'annonce de la constitution d'un nouveau groupe à l'Assemblée nationale

 

. Cette structure, intitulée "rassemblement UMP" sera "dissoute quand il y aura un nouveau vote", et ce dans les trois mois, a assuré l'ancien Premier ministre à ses soutiens. Lionel Tardy s'est fait plus précis dans un tweet :

Afin de discuter du rapport sur la modernisation de la vie politique de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin., François Hollande reçoit les dirigeants des autres partis. Comme l’a révélé Le Lab d’Europe 1 lundi, c’est bien Jean-François Copé qui s’est présenté à l’Elysée.

09h45 : Début de la réunion des fillonistes. Comme prévu, François Fillon est arrivé vers 09H45 mardi au Musée social, à Paris (VII), où est organisée la réunion des parlementaires - députés et sénateurs - qui le soutiennent.Une arrivée remarquée :

La réunion a commencé dans la foulée et a pour enjeu la constitution ou non d'un groupe parlementaire autonome des partisans de l'ex-Premier ministre.

09h35 : Nadine Morano ne décolère pas

09h30 : "Affreux pour tout le monde". Le président du MoDem François Bayrou s’est exprimé sur la crise à l’UMP au micro de RTL : "Aujourd'hui c'est affreux pour tout le monde. Je ne crois pas du tout que (la crise) profite aux mouvements démocratiques. Je pense que si elle profite à quelqu'un c'est à l'extrême droite", a dit l'ancien candidat à la présidentielle. "Vraiment c'est un épisode qui aura été négatif pour l'ensemble de la responsabilité politique en France, et cela veut dire aussi que toutes les règles qui organisent la démocratie française sont à revoir, franchement on ne peut pas continuer comme ça", a-t-il insisté.

09h03 : le député filloniste Lionel Tardy maintient la pression

08h55 : "En aucun cas il n’y  a eu fraude !" Le conseiller général UMP Auguste Vérola était le président du premier bureau de vote niçois qui a été invalidé. Il regrette la décision de la commission des recours, et s’en explique dans Nice Matin : "on raconte tout et n’importe quoi. J’ai même entendu dire que les urnes avaient un double fond à Nice alors qu’elles étaient en verre ! (…) En aucun cas il n’y  a eu fraude ! Tout d’abord le 1er bureau comptait 2.300 inscrits, alors que pour n’importe quelle élection la préfecture préconise qu’il n’y en ait pas plus de 1 000. Au lieu de cela on a fait voter les militants de trois circonscriptions niçoises sur un seul et même lieu, à l’hôtel Plaza. C’était une désorganisation totale.."

>>  A LIRE AUSSI : Le camp Fillon dénonce une "fraude industrielle"

08h45 : Bernard Accoyer est l'ancien président de l'Assemblée nationale, pro-Fillon

Le président proclamé mais contesté de l'UMP était l'invité de France Info, mardi matin. Pour lui, "l'heure n'est pas, dans la passion du moment, dans l'amertume, le regret, à dire: il faut revoter tout de suite. Non !", a déclaré le député-maire de Meaux.

08h20 : "Pourquoi revoter ?" Michèle Tabarot, proche de Jean-François Copé, a assuré sur LCI que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy n'avaient  "pas parlé de nouvelles élections" à l'UMP, contrairement à ce qu'ont affirmé lundi soir des sources issues des camps Copé et Fillon. "Je ne sais pas s'il a eu l'occasion de le dire réellement ou pas. Selon les entourages c'est très vague (...). Ils n'ont pas parlé de nouvelles élections (...), je ne le pense pas", a déclaré la députée des Alpes-Maritimes.

7h52 : "François, ne lâche rien". Pour Roselyne Bachelot , "devant ce blocage de Copé, il faut un nouveau vote. Je suis persuadé que si François Fillon ne prend pas d’initiatives fortes, tout ceci ira à vau-l’eau : justice ou scission parlementaire. Sinon, je crains que le livre ne se referme. Je lui dis : 'François, ne lâche rien'", a lancé l’ancienne ministre de la Santé sur Europe 1.

7h50 : "En finir avec la querelle d’homme à homme." Le député UMP David Douillet, qui a participé à la campagne de François Fillon, était invité d’Europe 1 mardi matin, et pour lui, la sortie de crise n’est possible que d’une seule façon : "il ne faut pas aller en justice car c’est l’explosion de l’UMP. Il faut revoter : situation de crise, situation de crise. Il suffit de s’accorder sur un procédé électoral rapide. Il faut en finir avec la querelle d’homme à homme."

Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine 930x620

7h30h : "Sarkozy, la référence politique". Pour Roger Karoutchi,  qui dirigeait la campagne de Jean-François Copé, il est hors de question de revoter car cela "n'aurait aucun sens, sauf à dire que l'on va voter tant que Jean-François Copé n'est pas battu! Cela voudrait dire qu'il faut rouvrir les candidatures, les parrainages, les délais, donc repartir en campagne pour six mois", a-t-il déclaré dans Le Figaro. Quant à un éventuel retour de Nicolas Sarkozy, le sénateur des Hauts-de-Seine est clair : "je l'espère pour l'avenir, c'est-à-dire pour 2017 (…)Sarkozy est surtout attentif à sauvegarder l'unité de la famille. Il reste la référence politique et morale de l'ensemble de nos adhérents, qui lui restent très attachés."

>> A LIRE AUSSI : faut-il revoter ou pas ?

07h15 : "la démocratie interne a été bafouée". Le directeur de campagne de François Fillon, Eric Ciotti, ne voit qu’une solution pour sortir de la crise qui frappe l’UMP depuis plus d’une semaine : "provoquer de nouvelles élections. La démocratie interne a été bafouée dans ce scrutin. Et le seul moyen de laver cet affront est d'organiser un nouveau scrutin exemplaire qui donnera à l'équipe élue sa légitimité et qui permettra de reconstruire l'unité de toute notre famille", a-t-il estimé dans Le Figaro. Quid de la menace de scission parlementaire que fait planer le camp Fillon ? "François Fillon réunit mardi matin les parlementaires qui l'ont soutenu pendant cette élection. Nous déciderons ensemble de l'organisation politique qu'il convient de mettre en place pour préparer l'avenir", élude-t-il.

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7h : "Il faut arrêter les chicayas". Patrick Balkany, maire de Levallois, n’est pas vraiment sur la même longueur d’ondes que son ami Nicolas Sarkozy, qui souhaite revoter.  "Nous sommes à l’heure du rassemblement. Il faut enterrer la hache de guerre. Techniquement, il est impossible de revoter car cela voudrait dire six mois de campagne, redemander des parrainages, pour en arriver au même résultat. Nous avons d’autres choses à faire : combattre la politique de la gauch", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Il faut arrêter les chicayas, tout le monde en a assez, c’est néfaste pour l’image politique de la France", a-t-il conclu.

>> A LIRE AUSSI : le grain de sel de Sarkozy

6h45 : "Je suis survolté, révolté". Christian Estrosi, maire de Nice, où les résultats de certains bureaux de votes ont été invalidés pour fraude, et soutien de François Fillon, ne décolère pas au lendemain de la proclamation de la victoire de Jean-François Copé : "Je suis survolté, révolté, par le fait que monsieur Copé ait organisé cette élection et il a organisé les irrégularités qui se sont produites à Nice et il en tire tout le bénéfice aujourd’hui", a-t-il lancé au micro d’Europe 1. Et l’ancien ministre de l’Industrie de conclure par une question : "Comment peut-on se déclarer légitime à la présidence de l’UMP alors qu’il y a une parcelle de la France qui a été écartée ?"

6h30. Une nouvelle réunion. François Fillon devait rassembler ses soutiens parlementaires à 9H30 au Musée social, à Paris, lors d'une réunion où "toutes les questions seront évoquées", selon le député filloniste Jérôme Chartier.