Trierweiler : le premier jour du reste de sa vie

Après un déplacement dans un hôpital de Bombay, et un rapide passage dans un bidonville, l’ancienne Première dame, journaliste de profession, a répondu aux questions de ses confrères.
Après un déplacement dans un hôpital de Bombay, et un rapide passage dans un bidonville, l’ancienne Première dame, journaliste de profession, a répondu aux questions de ses confrères. © MaxPPP
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RÉCIT - Trois jours après l’annonce de sa séparation avec le président, elle a pris la parole en Inde. Sans rien éluder.

Elle est entrée dans la pièce d’un pas lent, sous le crépitement des photographes, les traits tirés, l’air fatigué, visiblement très émue. Pour Valérie Trierweiler, c’était un peu le premier jour d’une nouvelle vie. Lundi, après un déplacement dans un hôpital de Bombay, et un rapide passage dans un bidonville, l’ancienne Première dame, journaliste de profession, a répondu aux questions de ses confrères.

Son statut ? "Qualifiez-le comme vous voulez…" Valérie Trierweiler s’est fendue d’un propos liminaire assez court, cinq minutes, entrecoupé de deux relances de journalistes locaux. "Bouleversée" par sa visite, l’ancienne compagne de François Hollande n’oubliera pas "ce bébé en grande souffrance" qu’elle a pris dans ses bras dans la matinée. "Je crois que c'est le moment le plus fort que j'aurai vécu en rentrant de ce voyage", a-t-elle ajoutée visiblement émue. Ce n’est pourtant pas la première fois que Valérie Trierweiler se rend en Inde, ce qu’elle a rappelé très vite à son assistance. "La première fois, j’étais venue en tant que journaliste, la deuxième fois comme Première dame. Et aujourd’hui, qualifiez-le comme vous voulez…"

Lors de leur discussion en tête-à-tête, François Hollande avait insisté pour qu’elle ne se rende pas en Inde, assurant qu’elle y serait épiée et harcelée de questions. Valérie Trierweiler a tenu bon. "Je me sens très bien d’être ici. Ce voyage était programmé depuis six mois et envisagé depuis un an. Pour rien au monde, je n’aurais failli à ce rendez-vous", a-t-elle lancé, bravache.

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"Oui, je continuerai". Applaudie par les personnes présentes, Valérie Trierweiler a ensuite donné la parole à ses confrères journalistes. Après deux questions sur la situation en Inde, son cas personnel a de nouveau été abordé. Et c’est un journaliste français qui s’y est collé, lui demandant quel était, selon elle, son bilan en tant que Première dame : "je ne sais pas si c’est à moi de le faire ou à vous ? J’y suis resté 19 mois. J’ai pu découvrir des gens que je ne connaissais pas et peut-être même une partie de moi-même que j’ignorais. Je ne ressortirai pas de cette expérience de la même façon qu’avant. J’ai compris que l’on pouvait être utile, et en étant utile aux autres, on est utile à soi-même. Donc oui, je continuerai."

"Je me sens très bien". Quant à son état de santé, alors qu’elle a été hospitalisée pendant quelques jours après les révélations de Closer, la journaliste de Paris Match assure aujourd'hui qu’elle se "sent très bien, je me sens très bien d’être ici. Je suis là et très heureuse d’être là. J’ai l’impression d’être utile." Son avenir ? Il faudra attendre encore pour en savoir plus, même si elle a d’ores et déjà prévenu qu’elle reviendrait en Inde en automne prochain. "J’ai le temps. Il me reste quand même quelques années à vivre. Je verrai ça petit à petit. Mais je l’envisage bien, ne vous inquiétez pas pour moi." Une phrase de conclusion optimiste, après une intervention d’une petite dizaine de minutes. Puis, Valérie Trierweiler s’en est allée.

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