Trierweiler : "je ne serai pas une potiche"

Pour Valérie Trierweiler, la Première dame ne doit pas se limiter à "faire des sourires".
Pour Valérie Trierweiler, la Première dame ne doit pas se limiter à "faire des sourires". © REUTERS
  • Copié
avec AFP
La nouvelle Première dame évoque son futur rôle dans une interview au Times.

La compagne du président français élu François Hollande, Valérie Trierweiler, affirme qu'elle fera le nécessaire pour "représenter l'image de la France" mais ne compte pas être "une potiche" en tant que Première dame, dans une interview accordée au Times publiée mercredi. "Je veux représenter l'image de la France, faire les sourires nécessaires, être bien habillée, mais (mon rôle) ne devrait pas s'arrêter à cela", déclare cette journaliste politique de 47 ans, qui a déjà exprimé son intention de continuer à travailler une fois Première dame.

"Quand vous dites que je suis l'équivalent de Michelle Obama, je n'en crois pas mes yeux ni mes oreilles", s'étonne-t-elle aussi dans cet entretien réalisé mardi et retranscrit en anglais. Selon le quotidien britannique, Valérie Trierweiler est davantage inspirée par les exemples de Danielle Mitterrand et Hillary Clinton que par Carla Bruni-Sarkozy ou Bernadette Chirac.

"Je vois les courtisans se battre pour être à ses côtés"

Cette femme élégante affirme aussi qu'elle choisit pour s'habiller "des marques de prêt-à-porter de qualité" et qu'elle n'a jusqu'à présent "jamais porté de robes de grands couturiers". A propos de son compagnon, elle le décrit comme "un homme agréable et facile à vivre" mais aussi comme un fin politique. "J'ai découvert que ce que l'on pouvait prendre chez lui pour des faiblesses étaient en réalité ses grandes forces", dit-elle.

"Cela désarme l'adversaire quand vous tendez la main à quelqu'un qui tient un poignard", explique encore Valérie Trierweiler, qui croit "depuis longtemps" aux chances de celui qui est son compagnon depuis 2005. Elle évoque aussi les "courtisans" qui se battent désormais pour apparaître aux côtés de son compagnon. "Je le remarque d'autant plus que j'étais avec François Hollande à l'époque où il n'y avait que cinq personnes autour de lui", lance-t-elle.