Thierry Solère : face au terrorisme, "il y a tout une série de mesures à prendre par la justice"

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Pour le député les Républicains, président du comité d'organisation de la primaire de la droite, la lutte contre le terrorisme doit passer par la mise en place d'une justice adaptée à la question.

Dans le tout dernier tract distribué par Bruno Le Maire, le candidat à la primaire de la droite et du centre explique qu’il faut en finir avec la justice classique pour les questions de terrorisme en France, et appelle à basculer dans "une justice d'exception".

Une justice d'état de guerre. "La France est confrontée au terrorisme et il va falloir arrêter d’avoir un code pénal qui fonctionne très bien en tant que tel, alors que nous sommes en état de guerre", a réagi mercredi au micro de la matinale d’Europe 1 Thierry Solère, président du comité d’organisation de la primaire et soutien du député de l’Eure.

Mobiliser la population. "Il y a tout une série de mesures à prendre par la justice et par le monde du renseignement, qu’il va falloir muscler très fortement, parce qu’il y a encore des défaillances sur ce sujet", estime le responsable pour qui la population doit "s’impliquer" d’avantage dans la lutte contre la menace terroriste." Pour tous les Français qui sont musulmans, il y a un devoir d’aider la France, un devoir de lancer l’alerte face à la radicalisation."

Arrêter les terroriste avant qu'ils passent à l'acte. Bruno Le Maire explique notamment qu'en matière de terrorisme, la prison préventive doit devenir la règle. "À un moment donné il va falloir […], sans surenchère, dire aux Français […] qu’il va falloir prendre des mesures qui ne sont pas des mesures d’affichage mais des mesures d’efficacité", commente Thierry Solère. "À partir du moment où l’alerte est lancée, parce que des gens ce sont radicalisés, […]  avant qu’ils passent à l’acte, je préfère qu’ils soient arrêtés qu’interpellés."

"Nous sommes dans un état de droit, et il faut travailler et faire des propositions précise en disant évidemment à partir de quand, et quelle autorité décidera que ces personnes-là ne sont plus un danger... C’est tout le grand débat de la radicalisation", conclut-il.