Terrorisme : le député Olivier Dassault favorable à la peine de mort

Olivier Dassault
Olivier Dassault © ALAIN JOCARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Rétablir la peine de mort abolie en France depuis 1981 ? C'est le souhait du député Les Républicains de l'Oise Olivier Dassault, pour les auteurs d'actes terroristes. 

Rétablir la peine de mort. Le député Les Républicains de l'Oise Olivier Dassault s'est dit vendredi favorable au rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes. "Les derniers attentats terroristes en Belgique ont montré l'inefficacité des différents gouvernements européens pour lutter contre ce fléau qui gangrène notre société (...) Ce n'est pas la simple représaille du retrait de la nationalité ou une peine d'une période de sûreté pouvant aller jusqu'à 30 ans qui effrayeront ces ennemis de la Liberté mais bien davantage la peur de tomber sous le couperet de la justice", estime-t-il dans un communiqué.

Abolie depuis 1981. Comme il l'avait déjà suggéré en 2004 dans une proposition de loi cosignée par une quarantaine de députés de son camp, Olivier Dassault prône le rétablissement de la peine de mort "pour les auteurs d'actes terroristes" alors que la peine capitale a été abolie en France en 1981. Le député juge le Premier ministre Manuel Valls "coupable de non-assistance à peuple en danger" et pense que "ces individus qui sont prêts à massacrer nos enfants, endeuiller des familles sur le territoire qui les a accueillis par leur naissance ou leur intégration n'ont plus à recevoir de compassion de la part de notre Nation".

Du soutien à droite. Selon lui, une perpétuité "incompressible", idée avancée par certains à droite dont Nathalie Kosciusko-Morizet, est insuffisante car elle "ne perturbera jamais les projets diaboliques de ces bombes humaines". Jeudi, l'ancien député LR et actuel président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a déclaré à BFMTV et RMC que s'il avait été parlementaire en 1981, il croit qu'il "n'aurai(t) pas voté l'abolition de la peine de mort". "Aujourd'hui, avec le recul je pense que supprimer la peine de mort a du sens à une condition: ceux qui étaient susceptibles d'en relever ne doivent jamais sortir de prison", a-t-il ajouté.